Denis Bonzy

3 sources sont captées sur la Commune : Les Rioux, Les Guthins, Les Mousses. Pour Les Rioux et Les Guthins, la localisation est très proche : en bordure du Lavanchon quelques dizaines de mètres en dessous du croisement avec l'Echerina. La source des Rioux est à une profondeur de 7 mètres. Celle des Guthins à 13 mètres de profondeur. A cette profondeur c'est tout un système de drains pour ramener l'eau à une zone de captage. La filtration de l'eau est assurée en traversant les différentes couches des falaises du Vercors. Ces sources ont deux points de fragilité. D'une part, la qualité de la source des Guthins est faible, exposant donc à un dispositif de traitement à ce jour par chloration. D'autre part, des glissements de terrain d'ampleur dans l'Echerina pourraient considérablement modifier le parcours de l'eau. Ces deux sources alimentent les hameaux des Mallets et du Mont.

S'agissant de la source des Mousses, son émergence est à l'altitude 900 dans la falaise contre le plateau du Vercors. C'est une eau de qualité avec un débit important qui alimente la totalité du village en dehors des deux hameaux desservis par les sources des Rioux et des Guthins. 

Une fois l'eau captée, sur ces deux bases distinctes, elle est acheminée vers des réservoirs. Le réservoir des Mallets est constitué de 2 bassins de 125 m3. Le réservoir des Mousses a une capacité de 500 m3 (photo ci-dessous). 

L'un des points de faiblesse de ce dispositif réside  notamment dans l'absence de maillage entre ces deux réseaux. Un maillage qui pour desservir le réservoir des Mallets supposerait l'installation d'un sur-presseur au Mont pour ré-impulser de la pression jusqu'au réservoir des Mallets. 

Compte tenu de la tendance au réchauffement climatique, la sécurisation de cette alimentation en eau impose des améliorations urgentes.

Episode 03 : les kilomètres de canalisations. 

Pour bien réussir son long marathon la conduisant à être consommée au robinet, la petite goutte d'eau doit se méfier de faux amis. Pour l'essentiel, ils sont au nombre de 5.

1) La formule "ça coule de source" : cette formule est redoutable. Elle a progressivement ancré l'idée que produire une eau de qualité consommable par chacun serait d'une extrême simplicité. La réalité est à l'opposé. C'est compliqué. Il faut capter l'eau. La traiter parce qu'elle n'est pas partout naturellement pure. Puis l'acheminer vers les robinets. Et enfin récupérer l'eau dite usée c'est à dire consommée et rejetée notamment par les usages domestiques. C'est un cycle très complexe où justement "rien ne coule de source" parce qu'à chaque étape des interventions humaines très précises sont indispensables.

2) Le second faux ami, c'est la canalisation : une canalisation de qualité dure en moyenne 40 ans. La qualité, c'est quoi ? C'est la capacité à acheminer l'eau aux robinets sans en perdre en route ni altérer sa qualité une fois qu'elle a été traitée. Un réseau de mauvaise qualité devient fuyard. Il perd donc l'eau en route. C'est du gaspillage grave. Et parfois il nuit à la qualité de l'eau : particules d'amiante....

3) Le troisième faux ami, c'est le consommateur quand il ne se rend pas compte combien l'eau est fragile et précieuse. Son geste le plus grave : laisser couler pour rien. 

4) Le quatrième faux ami, c'est le climat : les périodes de sécheresse déstabilisent le cycle classique de l'eau. Les années 2018 et 2019 en France ont été marquées par des déficits considérables de pluie. Des nappes phréatiques ont été très éprouvées. Elles ont peiné à se reconstituer. Les nappes phréatiques sont les "reserves d'eau " dans le sous sol (cf vidéo ci-dessous). Elles sont déterminantes. Tout réchauffement climatique fait peser une menace considérable sur l'alimentation en eau pour les zones les plus exposées.

5) Le cinquième faux ami : considérer que "la nature fait bien les choses". L'absence d'étude sur le cheminement de l'eau captée donc l'éventualité de dangers sur son chemin naturel peut modifier considérablement les parcours et créer des difficultés majeures. Il faut donc étudier avec attention le parcours de l'eau pour ne pas créer des obstacles nouveaux.

Episode 02 (demain) : d'où vient l'eau consommée à St Paul : les apparences peuvent être trompeuses ...

Une fois de plus actuellement, dans des circonstances très particulières, l'eau montre combien elle est l'alliée de la vie et de la santé. Elle appartient aux "gestes barrières" fondamentaux dans l'actuelle crise sanitaire. Dans le même temps, je suis toujours surpris des méconnaissances sur le cycle de l'eau : d'où vient-elle ? Que faut-il faire pour qu'elle soit consommable ? ... Quand j'ai présidé l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse, j'avais initié des "classes d'eau". Au Collège Masségu de Vif tout particulièrement, elles avaient alors rencontré un réel succès. Dans l'édition, l'un des ouvrages publiés qui m'a le plus mobilisé a été "Tracy Robinet" : car le robinet est l'un des mystères rarement étudié comme s'il était naturel que l'eau coule et reparte. Puis, il y a peu de temps, un organisme national de formation des fonctionnaires m'a demandé d'être l'auteur des fiches techniques sur le droit de l'eau. Entre ces fiches très techniques et la pédagogie de l'eau exposée aux plus jeunes, c'est cette dernière contribution qui me parait la plus importante. Nous avons la chance d'être dans une région où l'eau est vive, globalement propre, dense. Mais ce n'est jamais acquis pour l'éternité. Il faut des gestes respectueux de cette richesse naturelle. Si dans une période qui doit ouvrir de nouveaux comportements, je peux y contribuer sur le cycle de l'eau, c'est avec plaisir. D'où ce bref feuilleton de 10 épisodes pour tenter d'expliquer aux plus jeunes le long marathon de la petite goutte d'eau sur une Commune comme St Paul de Varces. Le premier épisode débutera demain. 

NB : la photo sur la page d'accueil émane d'une affiche que j'ai toujours trouvée très instructive à l'occasion de la journée mondiale de l'eau. 

Pour tout citoyen honnêtement désireux que l'actuelle grave crise sanitaire n'aggrave pas les inégalités sociales déjà très fortes dans notre pays en temps ordinaire, dans l'agglomération grenobloise actuellement, à quelques rares exceptions près, il ne peut qu'y avoir un regret de constater combien des élus ont pu être imaginatifs pour faire vivre des polémiques stériles ou des rumeurs malveillantes tout au long des dernières semaines de la campagne électorale et paraissent aujourd'hui dépourvus d'imagination pour mettre en oeuvre des mesures simples pour renforcer des dispositifs nationaux d'entraide. Bon nombre de dispositifs nationaux à destination d'entreprises ou de particuliers connaissent en effet un divorce considérable entre l'annonce médiatique et la réalité du terrain. Prenons l'exemple des reports de loyers, factures de gaz, électricité ... : avec le décret du 31 mars précisant les conditions, parfois 7 critères cumulatifs sont demandés. A l'issue des critères cumulatifs, on est en droit de se demander ce qu'il reste de l'annonce de départ. C'est comme les exclus du numérique pour les enfants dans l'accès aux cours à distance. Il y a actuellement un moyen simple d'être utile et donner un visage réel à la valeur de solidarité : renforcer l'efficience de certaines mesures nationales. Cette compétition positive compte manifestement moins de participants que celle hier pour créer des polémiques ou des rumeurs malveillantes. Dommage. Mais il n'est pas trop tard pour corriger cette première impression.

Grenoble - Vizille est l'une des plus belles réussites de convivialité sportive. La saison 2020 était programmée pour le 5 avril. Elle a été annulée bien évidemment. Ce devait être la 8 ème édition. L'une des plus belles fêtes locales du sport. Une ambiance superbe. L'ambiance des participants. Celle des organisateurs. Mais aussi celle des habitants tout particulièrement pour les encouragements des derniers kilomètres avant l'arrivée à Vizille. Pour avoir participé à cette belle fête avec Jonathan et Thomas, c'est l'un des temps forts dans l'agglo qui va manquer. Une belle idée qui mériterait d'être démultipliée dans de nombreux autres endroits car la rencontre entre le sport et la beauté de paysages locaux est toujours un beau succès.

Pendant mes deux mandats de Conseiller Général, les relations avec les autorités du Quartier militaire de Varces ont toujours été étroites. Une situation à mes yeux bien naturelle compte tenu de la place historique de l'institution militaire dans l'Histoire de notre pays. J'ai connu le Général de Peyrelongue pendant moins de 2 ans alors que j'étais jeune Conseiller Régional et que l'on me confiait alors souvent la fonction de représenter la Région lors de cérémonies militaires locales. Dans ce cadre, j'ai toujours veillé à préparer avec soin mes interventions pour montrer le respect qui était le mien vis à vis de cette Institution (photo ci-dessus). C'était une époque très différente de l'actuelle puisqu'elle fonctionnait sur la base du service national obligatoire. La différence était alors entre les "appelés" et les "engagés". Ce qui m'avait marqué chez ce responsable militaire c'était sa volonté d'ouvrir le service national sur l'emploi d'après pour de jeunes appelés. Une logique qui allait à Varces être considérablement développée ensuite par le Colonel Costedoat organisant même au sein du Quartier militaire des "forum emploi", multipliant les formations professionnalisantes... Varces a pu compter avec des responsables militaires qui ont connu ensuite des carrières très brillantes comme pour de Guillebon ou Coulloume-Labarthe. Costedoat a été notamment chef du service Action de la DGSE. La disparition d'une personnalité militaire qui a compté dans la vie de cette Institution. 

Des fondamentaux ne meurent jamais. Les temps de crises leur assurent un immédiat retour en surface qui est très instructif au-delà des modes éphémères. L'économie redécouvre ainsi le "cash is king". La vie collective revient à des valeurs essentielles. Dans les années 80, une sociologue, Faith Popcorn, avait consacré des ouvrages à l'identification de tendances durables dont le "cocooning" (rester chez soi). Sa perspicacité, son imagination avaient alors suscité de nombreuses critiques. "Quand tout le monde veut la même chose, c'est qu'il y a une raison" et avec la crise, l'exode urbain récent a donné un sens à la notion de village. Le village protège. L'espace rassure.Sa dimension humaine conforte. Et depuis 10 jours, via Google, on constate que l'efficacité est dans les villages. Ils mènent des actions concrètes imaginatives, proches, solidaires. Une réalité qui mérite d'être considérée au moment où, dans de si nombreux territoires, les villages sont particulièrement mal traités avec cette course nouvelle au "big is beautiful".

C'est une belle initiative prise hier par Caroline Crozier, au nom de notre équipe, destinée à proposer à la Commune des actions très concrètes pour venir en aide, dans ces circonstances particulières, à des personnes isolées, affaiblies. Chacun le fait déjà dans un cadre personnel. Mais le filet de sécurité complémentaire de l'action publique ne peut qu'être utile si nécessaire. Dans un esprit constructif et positif, à l'écart de toutes ces polémiques stériles qui ont tant régné ces dernières semaines à tort, Caroline a listé un certain nombre d'aides concrètes qui pourraient être mises en oeuvre utilement. David Richard, Francis Diaz en ont été destinataires. Il y a des moments où l'unité doit régner. Nous vivons un moment de ce type. Pour en prendre connaissance, cliquer sur le lien suivant : avoir le coeur en tête.

La semaine dernière, BioMérieux a annoncé la mise au point d'un test sur le Covid-19 pour la fin du mois. Produit à Verniolle, dans l'Ariège, ce test devrait bénéficier rapidement du marquage CE nécessaire à sa commercialisation en Europe. Il va faire en parallèle l'objet d'une demande « d'autorisation d'utilisation en urgence » auprès des autorités de santé américaines. Ce test fournit un résultat en quatre à cinq heures, et resterait fiable, même en cas de mutations du virus. Il peut être effectué par tout type de laboratoire utilisant les techniques de biologie moléculaire a précisé BioMérieux. Alain Mérieux est venu à St Paul de Varces à de nombreuses reprises à mon invitation (en photo ci-dessus dans la salle de la médiathèque du Groupe Scolaire Les Epis d'Or). Notamment pour exposer aux scolaires les enjeux de la santé. Comme ce fut le cas pour d'autres professionnels : le mur d'escalade dans la salle de motricité des Epis d'Or a été conçu par Pierre Beghin, alpiniste de renom. Haroun Tazieff est venu une fois par an exposer le mécanisme des volcans. Olivier Panis, alors jeune pilote, est venu exposer les contraintes du sport de haute compétition. Pierre Ambroise Thomas, Professeur expert auprès de l'OMS est venu parler des ... épidémies à redouter. Et la liste pourrait continuer longtemps. Une fois de plus, et tristement d'ailleurs, en mars 2020, le Groupe Scolaire Les Epis d'Or a été mis en cause pour son financement : quelle Commune peut autofinancer une nouvelle Ecole rendue indispensable pour mettre fin à des préfabriqués insalubres ? Aucune ! Cette démagogie par la rumeur malveillante a mis en relief, une fois de plus, une situation grave sur la Commune : ne pas concevoir une élection comme la compétition des idées positives mais comme celle des rumeurs malveillantes. C'est dommage qu'il en soit ainsi. Une satisfaction : ce climat délétère n'a pas empêché notre équipe d'effectuer une percée considérable face à l'érosion des deux autres listes en présence. 

Aujourd'hui, c'est la journée mondiale de l'eau. Dans des circonstances dramatiques avec le Coronavirus, l'eau rappelle une fois de plus combien elle est l'alliée de la vie avec notamment l'obligation plus impérative que jamais de se laver les mains. Il y aura de très nombreux enseignements à tirer de l'actuelle crise sanitaire gravissime dont l'attention insuffisante accordée à des services publics fondamentaux comme l'hôpital. Pour l'eau, depuis le rapport de mai 2016 dressé par le corps des Ingénieurs de l'Equipement, on sait noir sur blanc que la garde a été trop baissée dans la maintenance des réseaux, dans le renouvellement d'équipements dont la première génération date désormais des années 80 avec la vague des investissements forts liés à la décentralisation alors naissante. Aujourd'hui, on est incapable de dire comment nous sortirons de l'actuelle crise sanitaire et à quelle date. Mais au moins tirer tous les enseignements des alertes données par des techniciens pour préserver des services publics fondamentaux. L'eau appartient à cette catégorie essentielle là. 

A ce matin, le point technique sur le report du second tour des municipales est le suivant. 1) La France compte 34 968 Communes. Cette question du second tour concerne 1 541 Communes de plus de 1 000 habitants. Et 3 253 Communes de moins de 1 000 habitants pour lesquelles le scrutin n'est pas celui de liste. Dans ces Communes de moins de 1 000 habitants, l'organisation d'un second tour concerne le plus souvent un solde d'élus municipaux à désigner compte tenu d'un score ne franchissant pas l'obligation des 25 % des inscrits. 2) Sur St Paul de Varces, en l'absence de ballottage, le score du 15 mars aurait donné : 14 élus pour la liste Richard, 3 élus pour la liste Diaz, 2 élus pour la liste Bonzy. Le nombre d'élus de la liste Richard est lié au coefficient multiplicateur dont bénéficie la liste arrivée en tête fut-ce de quelques petites voix. 3) Dans le projet de loi en cours de discussion, il reste deux inconnues : d'une part, la date de dépôts des listes pour le second tour (divergence entre le Sénat et l'Assemblée Nationale). D'autre part, la date fixe du scrutin. Le mois de juin est évoqué mais conditionnellement après avis du comité scientifique en mai. Sur ce point, à ce jour, les avis divergent car des autorités médicales indiquent qu'il faudra alors surveiller les "capacités de rebond" si la situation s'est apaisée. Mais le décalage en septembre poserait une question collatérale : l'organisation des sénatoriales sur septembre 2020, date initialement prévue. D'où la volonté de la majorité sénatoriale du "purger" le second tour des municipales avant l'été 2020 pour organiser ensuite le scrutin sénatorial en toute quiétude. 4) Il reste un point juridique à surveiller : le nombre des recours contentieux sur le 1er tour et les arguments mis en avant : l'abstention forte a-t-elle été de nature dans de telles circonstances particulières à être considérée comme faussant la sincérité du scrutin ? Ce sera un sujet beaucoup discuté dans les prochaines semaines. 

C'est l'une des facettes parfois sous-estimée du dossier du Villarey : c'est la troisième fois qu'il est demandé aux citoyens d'exprimer leur opposition. C'est dire la volonté de passage en force. La première fois, ce fut en janvier 2012. Un référendum sérieux aux résultats clairs. Rejet net du projet immobilier. La municipalité d'alors en tire les conséquences, elle ne concrétise pas ce dossier. La seconde fois, c'est en mars 2014, dans la foulée du référendum, une nouvelle municipalité est élue : son engagement est clair : pas de Villarey. Et là où le référendum de janvier 2012 portait sur 60 logements, elle se met à déposer, soutenir et signer un dossier pour au moins 87 logements (au moins car il y a des volets techniques toujours pas clarifiés dont le sujet des attiques). IRREEL ! 3) Il faut donc voter une troisième fois. C'est le référendum du 15 mars. Tout est fait pour que la parole des citoyens soit confisquée. Quand les citoyens de St Paul vont voter dimanche, c'est aussi un volet qui doit mériter leur attention : vont-ils cautionner qu'un projet de cette importance collective puisse ainsi passer en force ? 

C'est le volet caché du choix du 15 mars 2020. Et pourtant c'est un volet d'une importance considérable. Le volet caché, par le cumul de 3 facteurs. 93 % des délibérations de la Métro ont été adoptées dans l'unanimité sans la moindre opposition. Par conséquent, le bilan de la Métro, c'est le bilan de tous les élus sortants de la Métro. Ensuite, second facteur, alors que les décisions ont été prises à l'unanimité, chacun a conscience qu'elles ne sont pas populaires. Donc, elles n'ont plus de "pères" e, période de campagne électorale. Enfin, il y a des "bombes" pour après mars : le péage urbain, le tarif unique de l'eau, les 100 millions d'euros pour le nouveau siège, 15 millions d'euros pour le planétarium ... L'objectif des élus sortants : faire oublier bilan et dépenses. Mais c'est un volet d'importance considérable. L'intercommunalité a pris une place croissante. Il faut des élus municipaux déterminés, solides qui ne plient pas aussi rapidement que les élus sortants qui n'ont même pas été capables de voter contre la fermeture de la déchetterie ou contre le PLUi. 

Aujourd'hui c'est sûr compte tenu des délais légaux de convocation : la municipalité sortante n'a pas été en état de voter le budget primitif 2020. C'est une situation qui nourrit de très graves inquiétudes. Si le budget primitif 2020 avait conforté une situation financière saine : il aurait été voté courant février 2020 comme dans les autres Communes. C'est déjà regrettable qu'un débat d'orientation budgétaire ne soit pas intervenu en décembre. La loi ne contraignait pas. Mais c'eût été un usage apprécié et utile. Là, c'est une étape de plus qui alimente de nombreuses suppositions. Au sein même de la municipalité sortante, certains y voient un motif de très sérieux affaiblissement comme le refus du débat contradictoire. Certains membres indiquent désormais "en refusant le débat, le maire sortant a commis une faute grave donnant le sentiment de ne pas pouvoir s'expliquer sur l'urbanisme face à Bonzy et sur les finances face à Diaz...". Le programme de la municipalité sortante diffusé la semaine dernière ajoute à la confusion : pas un seul chiffre ! Pas une seule explication sur l'ardoise du projet immobilier du Villarey pour les contribuables s'il devait se réaliser suite à l'élection de la liste de D. Richard. Une situation dommageable pour la sérénité du vote dimanche 15 mars. 

Sur plusieurs dossiers qui ont suscité des incompréhensions notoires, ces derniers jours apportent enfin des explications claires. 1) David Richard n'a jamais défendu les animaux de la nature d'où le choix pour le béton et le bitume des immeubles du Villarey. Pas de surprise : il est soutenu par deux personnes connues pour être contre la cause animale : Frédérique Puissat et Benoit Ravix. La première est la parlementaire la plus mal notée par des associations de défense des animaux : 0,1 / 20. Le second est mis en question dans un abattage de bisons sur Megève. 2) De même pour des votes à la Métro : David Richard est soutenu par Raphaël Guerrero, vice-président de la Métro, chargé des finances. Celui qui a proposé de fermer les déchetteries de proximité apporte son soutien à la liste de David Richard qui n'a pas voté contre la fermeture de la déchetterie de St Paul. Et 3) on avait été surpris par la timidité de la réaction de David Richard sur le scandale des PFI. David Richard place sur sa liste un des anciens élus de Seyssins, très proche de l'ex Président des PFI, maire de Seyssins, dont les familles des défunts ont payé la berline de fonction et même les obsèques de sa mère sans parler de la cave des PFI qui a défrayé la chronique médiatique avec le fameux rapport de la Chambre régionale des Comptes. Ce sont des soutiens qui méritent l'attention. Comme 4) JJ Bellet, maire battu de Varces en 2014 pour avoir bétonné la Commune dans tous les quartiers. Sur tous ces dossiers, avec le tels soutiens, le contraste est en effet total avec les priorités de notre équipe. 

En l'absence de rubrique dédiée sur le site Internet de la mairie de St Paul de Varces concernant les élections municipales du 15 mars 2020, vous êtes nombreux à nous poser des questions pratiques. Pour l'essentiel, les réponses sont les suivantes :

- la campagne s'achève le samedi 14 mars à minuit. Mais la diffusion de tracts doit cesser le vendredi à minuit,

- pour les heures d'ouverture des bureaux de vote, l'arrêté préfectoral doit être mis en ligne dans la journée. Dès publication, nous ajouteront cette précision,

- pour les procurations, voir avec la gendarmerie de Vif,

- pour la composition des bureaux de votes, là aussi, nous mettrons en ligne les informations concernant notre équipe très prochainement. 

Pour les lieux des votes, rien n'a encore été officialisé par une communication de la mairie, mais selon nos informations et l'adresse de la salle culture figurant sur l'arrêté préfectoral, cela parait probable que la "salle culture" soit désormais considérée comme étant ... la salle des fêtes. Ce qui serait très atypique. Mais sur la Commune, on n'est plus à une "originalité" près ... 

Réponse : OUI et sans la moindre difficulté. Dans l'actuel flux de désinformation propagé par la municipalité sortante, des repères techniques s'imposent. 1) Le référendum de janvier 2012 a-t-il neutralisé l'opération du Villarey ? OUI. La municipalité d'alors a adopté un calendrier qui offrait à celle élue en mars 2014 la faculté d'une révision totale par le jeu des délais. 2) Pourquoi la municipalité sortante n'a-t-elle pas opéré la révision à laquelle elle s'était engagée ? La municipalité sortante n'a jamais répondu à cette question. Dans les services de la Métro, il est beaucoup question d'une réunion avec C.Curtet et un autre membre de l'exécutif municipal et Mme Curtet se rangeant très rapidement et avec enthousiasme à l'utilité des immeubles et des logements sociaux (?). Position qui expliquerait que les élus de St Paul de Varces aient ensuite été totalement neutralisés jusqu'à ne pas voter contre le PLUi. 3) La neutralisation de l'affaire immobilière est-elle possible en mars 2020 ? OUI. Les travaux n'ont pas débuté. Des recours sont en cours. Des autorités de l'Etat (dont le Procureur de la République) ont été saisies de 12 faits à la matérialité établie dont plusieurs d'entre eux peuvent manifestement susciter des instructions en vue de qualifications très graves. Dans de telles circonstances, bien au-delà de la défense de l'identité de village, la neutralisation du Villarey s'impose avec une force morale toute particulière. Si le 15 mars, la confiance est donnée à notre équipe, cette neutralisation interviendra dans des délais particulièrement brefs et selon des modalités très avantageuses pour les finances de la Commune donc pour la maîtrise des impôts municipaux. 

Nous sommes à 7 jours du vote. Et les travaux du Villarey n'ont pas débuté et ne peuvent plus débuter avant le vote du 15 mars. C'est une victoire considérable. Parce qu'elle signifie que le vote du 15 mars sera décisif. Il y a 12 mois, la municipalité sortante indiquait "c'est ficelé : les travaux pendant l'été !". Rien n'était ficelé et 12 mois plus tard, les travaux n'ont pas débuté. Et si les habitants de St Paul le décident le 15 mars, ils ne débuteront JAMAIS. Le 15 mars, c'est le référendum sur la douceur de vivre dans notre village. Si les habitants nous accordent leur confiance, nous allons exploser ce projet. Protéger les impôts des habitants de St Paul. Protéger le calme des riverains du Villarey comme le calme de ceux des Ruines, du Meinget, de la route du Vercors qui demain auraient les pires difficultés face aux flux des véhicules. Tout va se décider le 15 mars. C'est déjà une belle victoire que le cadre de ce choix ait pu ainsi être préservé. 

Pendant de nombreux mois, il y a eu débat sur l'efficacité ou pas de la municipalité sortante. Aujourd'hui dans le quotidien régional, le maire sortant, tête de la liste "vivre en ville" reconnait dans le texte :"changer le mode de fonctionnement interne pour être plus efficace". Les 17 membres de la liste de 2014 qui ne sont pas repris en positions éligibles sur la liste 2020, c'est qu'ils ont contribué à l'inefficacité en interne. Sur les véritables responsables de l'inefficacité, c'est pas sûr qu'il y ait consensus (?). Mais l'inefficacité est reconnue officiellement. C'est un pas important. J'ignore ce qu'en pensent les sortants porteurs de cette responsabilité nouvelle comme les soutiens jusqu'au-boutistes qui s'enflamment en permanence sur Facebook pour leur "leader adoré". Aujourd'hui, en personne, il reconnait l'inefficacité des 6 dernières années. Cela peut quand même mériter réflexion ... 

Au départ, ils étaient 19. Puis les démissions ont frappé les unes après les autres (8). Ensuite, ce fut l'étape des non candidats : sur 19 du départ, ils ne restaient alors que 4. Et avec la publication de la liste, ils ne restent que 2 en positions éligibles : Richard et Curtet. 2 autres élus sortants sont placés en 17 ème et 19 ème positions. Par conséquent, de la liste de 2014, il ne reste que 2 personnes pour participer en cas de victoire au conseil 2020 à 2026. C'est du jamais vu ! Et le plus surprenant, c'est que les 17 qui ont décidé de ne participer en aucune manière au prochain Conseil ne donnent aucune explication officielle. Les explications orales données peuvent-elles ne pas être mises sur le papier ... ? Triste période. 

Une élection ne doit pas être une compétition où tout deviendrait permis. Sur St Paul, trois faits traduisent actuellement une ambiance délétère. 1) Le refus de débat public contradictoire de la part de David Richard. Pourquoi craindre des explications comparées ? 2) Les excès de certaines associations très engagées dans la compétition électorale. A quel titre une parent d'élèves élue peut-elle refuser de s'informer tout simplement ? Quel pourra être son crédit demain face à une éventuelle équipe municipale différente de celle de son soutien aussi expansif ? Est-elle élue des parents d'élèves ou ... de la municipalité sortante ? Quand Mme Contard (dont le mari est sur la liste du maire sortant) attend le 5 mars, en pleine période électorale officielle, pour convier pour la 1ère fois depuis 6 ans, les gendarmes pour exposer les gestes de secours pour des personnes âgées à domicile, qui peut sérieusement prétendre que cela ne pouvait pas attendre le 20 avril après avoir attendu 5 ans, 11 mois et 15 jours ... Tous ces comportements créent des suspicions sur la vraie raison d'engagements associatifs. 3) Tout ce qui n'a pas été fait depuis 2014 serait désormais réalisable en 1 mois. Les services techniques accusés d'être absents du terrain en seraient presque à faire le tour de la Commune avec du matériel municipal sur ordre d'élus pour être vus ... sur le terrain dans un activisme fébrile qui ne trompe personne. Dans de telles circonstances, beaucoup de personnes perdent leur âme. Car ces instrumentalisations ne sont pas dignes de comportements loyaux vis à vis des citoyens ou d'institutions. Ce n'est pas une belle page de l'histoire de la Commune que celle actuellement écrite. Et on laisse à l'écart des rumeurs particulièrement indignes qui témoignent d'imaginations fertiles mais sans le moindre lien avec la réalité de faits rapportées de sources multiples. Période pathétique à maints égards. 

Ces 6 dernières années, avec plus de 93 % des délibérations de la Métro votées à l'unanimité, les élus sortants de la Metro ont mis en oeuvre une intercommunalité à contre-sens : renflouer la Ville centre et non pas diminuer les inégalités territoriales au sein de l'espace métropolitain. La fermeture de déchetteries de proximité (adoptée sans aucun vote contre) est un non sens total. Les ruptures de qualité d'accès à Internet haut débit sont intolérables à ce point dans une agglo qui se prétend high tech. Les différences de transports publics atteignent des excès irréels. Et la liste pourrait durer longtemps. Les élus municipaux membres de la Métro doivent totalement changer la donne pour renforcer les services publics de proximité. Un volet pratique très important pour l'équilibre des qualités de vie dans l'agglo dans les prochaines années. 

Pour une Commune de la dimension de St Paul de Varces, la politisation des décisions comme la politisation de certaines fonctions techniques est une lourde erreur. La responsabilité départementale assumée par Mme Flavie Bernard au sein d'une formation politique en complément de sa fonction de DGS de St Paul est un cumul de fonctions qu'il ne faut pas mettre en oeuvre. Les services municipaux doivent être au service des seuls habitants de St Paul et non pas d'un parti politique. C'est comme les élus. Ils ne doivent pas participer aux batailles claniques locales qui sont une perte d'énergie mais surtout une terrible fragilisation de leurs positions. Quand des élus sortants racontent les réunions internes, ces deux volets ont beaucoup compté dans des erreurs manifestes de la municipalité sortante. La municipalité sortante a beaucoup contraint sa liberté de décision comme d'expression. Beaucoup trop. Il faut rendre aux habitants une équipe municipale exclusivement vouée à respecter ses engagements en toute liberté et des personnels municipaux consacrés à 100 % à leurs fonctions techniques municipales. 

Quel crédit accorder à des affirmations qui ne sont formulées qu'à la condition de ne pas pouvoir être contredites ? Aucun. Il y a près de 20 ans, localement, les débats publics contradictoires étaient déjà la règle pour des élections locales. Le moment où, sur un même dossier, chaque candidat peut s'exprimer. Et les citoyens peuvent alors comparer. Ce refus de débat par David Richard est une fracture dans les traditions républicaines locales. Il y a un mois, j'ai fait cette proposition de débat public contradictoire à François Diaz et à David Richard. François Diaz a accepté. David Richard n'a toujours pas répondu, ce qui équivaut à un refus. Ce n'est pas un refus opposé à deux candidats. C'est un refus opposé à tous les citoyens de St Paul de Varces. Pourquoi n'accepte-t-il de proférer certaines affirmations qu'à la condition que les "victimes" des polémiques ou des rumeurs qu'il lance ne puissent pas répondre ? D'ordinaire, le candidat qui a PEUR du débat public contradictoire, les citoyens le sanctionnent sévèrement. Ce sera intéressant de voir si c'est le cas aussi à St Paul de Varces le 15 mars. 

Notre équipe fait de la biodiversité une priorité absolue. La biodiversité, c'est le respect de la faune et de la flore. C'est un rapport respectueux des animaux de la nature comme des animaux de la maison. Nous avons obtenu des soutiens officiels chaleureux dans ce domaine suite à nos propositions. La municipalité sortante qui dé-végétalise à tour de bras a reçu le soutien de partisans qui sont notoirement des partisans de la cause anti-animaux. Frédérique Puissat est la parlementaire la plus offensive contre la cause animale. Une association nationale lui a accordé 0,1 / 20 compte tenu de ses votes.  Benoit Ravix, soutien officiel public de la liste de David Richard, est actuellement publiquement mis en cause dans des conditions d'abattages de bisons à Megève. C'est le droit le plus strict de F. Puissat et de B. Ravix de soutenir la municipalité sortante comme de se mobiliser contre les animaux, de défendre le broyage des poussins, les transports concentrés d'animaux même par temps de canicule ... Pour notre équipe, nos valeurs sont à l'opposé. Nous pensons que les animaux sont des êtres dotés de sensibilité et qu'à ce titre ils méritent considération, respect, douceur. Ce ne sont pas des objets. Avec deux approches aussi différentes sur un sujet aussi important, les citoyens auront ainsi la possibilité d'exprimer clairement leur choix. 

Depuis plusieurs semaines déjà, le bruit circulait : la municipalité sortante décalerait le vote du budget 2020 à l'après élection. Information souvent accompagnée de commentaires particulièrement alarmistes sur le budget voué à payer la première charge annuelle de l'emprunt pour la réfection de la salle des fêtes. A désormais moins de 3 semaines du 1er tour des élections, cette information semble se confirmer. C'est un marqueur très inquiétant que de décaler l'annonce de la "douloureuse" sur avril 2020. La municipalité sortante qui par ailleurs a refusé d'organiser sur décembre un débat d'orientation budgétaire, qui n'était pas une obligation légale mais au moins morale. Pour le moment, la municipalité sortante oppose un mutisme total sur le volet financier mais les "confidences" au sein des élus sortants se multiplient et c'est un facteur de plus en plus évoqué pour expliquer le nombre record des abandons purs et simples. Reste désormais à découvrir l'ampleur des difficultés. Pour notre part, nous avons un premier estimatif. La situation financière est bien explosive. 

Et si le devenir de St Paul de Varces appartenait d'abord aux habitants de ... St Paul de Varces. La réunion publique de jeudi 20 février organisée par la municipalité sortante a été marquée par deux faits. 1) peu de monde (105 personnes présentes) en dépit d'un battage considérable dont l'affichage qui lui est resté à la différence de l'affiche contre Le Villarey arrachée en permanence et 2) le nombre important de personnes venues de Communes autres que St Paul. L'une d'entre elles stationnée assez bas sur la route du Vercors a même été contrainte de demander : "s'il vous plait, elle est où la salle des fêtes ?". La même opération de propagande que celle des voeux : ils étaient venus de Varces, de Vif, de Domène, de Murianette, du Fontanil ... A la différence des personnes extérieures venues faire la claque militante, les habitants de St Paul posent des questions simples à la municipalité sortante : 1) comment aimer "passionnément" un village pour faire le choix de vivre ailleurs depuis 5 ans ? 2) pourquoi presque camper dans les hameaux ou devant les commerces sur les 5 dernières semaines et ne jamais être venus dans les hameaux pendant 5 ans ? 3) Comment faire confiance à des personnes élues pour ne pas faire Le Villarey et qui font Le Villarey en donnant en plus des raisons fausses et dans une opacité scandaleuse ? 4) Pourquoi, s'il n'a peur d'aborder aucun sujet, le maire sortant décide-t-il de priver les électeurs d'un débat public contradictoire serein, calme, clair ? C'est sûr que ces questions méritent des réponses toujours attendues à ce jour. 

La photo ci-dessus c'est quoi ? La situation interne d'une canalisation d'eau en moyenne avec les dépôts de calcaire au bout de 40 ans sans changement de la canalisation. Ramener la distribution de l'eau à un simple rapport ressources potentielles / consommation, c'est une approche totalement fantaisiste. Une campagne électorale est souvent le théâtre du "n'importe quoi" mais là la frontière est rapidement franchie. Or ce fut le cas dans ce domaine lors de la réunion d'éléments de langages tenue jeudi par David Richard. Et avec des éléments de langages aussi fantaisistes, on comprend vite pourquoi l'intéressé refuse le moindre débat public contradictoire. Le vrai constat est simple. 1) Pour les Mallets, la mise en service de la source des Gutins (eau de mauvaise qualité) entraîne une chloration permanente qui est déjà un sérieux problème de santé. 2) Contrairement aux obligations légales impératives, la zone de captage des Rioux et des Gutins n'a fait l'objet d'aucune mesure de protection du périmètre rapproché des captages. 3) Pour les Mousses, le réservoir est dans un état dramatique.

4) Aucun exercice fréquent de vérification des poteaux incendie n'a été effectué. 5) Aucun maillage mutuel des deux réseaux principaux d'alimentation en eau n'a été opéré. 6) Le système déjà dépassé de radio-relève ne fonctionne même pas là où il a été installé. 7) Sur les nouveaux compteurs, aucun dispositif de télé-relève n'a été installé avec maillage de sectorisation pour identifier les zones de fuites et donc faciliter les interventions rapides pour économiser la ressource en eau. Et la liste des défaillances pourrait continuer longtemps. Le réseau actuel n'est pas en état d'accueillir un boom brutal de + 15 % de consommation sans compter la consommation considérable pendant les travaux. Il est temps de sortir de cette autosatisfaction béate et manifester davantage de lucidité sur l'impact réel du projet d'affaires immobilières Le Villarey 1 et 2. 

En dehors des enjeux de qualité de vie, d'impôts ou de sous-capacités, un volet de cette affaire choque beaucoup et suscite beaucoup de commentaires : le rapport à la loi. Un jeune couple qui construit sa maison doit respecter toutes les nombreuses règles administratives. Et la municipalité sortante a souvent été très pointilleuse y compris pour des règles d'alignement. Et pour le projet du Villarey ni la Commune ni le groupement constructeur ne respectent des règles élémentaires : la première délégation de pouvoir pour signer les permis de construire est illégale, puis des documents publics sont refusés à la communication, une convention dans le dossier du permis de construire n'est même pas signée ... et la liste pourrait durer longtemps "d'anomalies" qui n'aurait jamais été tolérées dans la demande d'un particulier. Pourquoi cette différence de traitements ? Pourquoi ce qui n'est pas admis par la municipalité sortante pour un particulier l'admet-elle pour un groupement constructeur ? Qui peut cautionner une telle inégalité de traitements ? C'est un volet moral qui mérite l'attention. 

Le 15 mars, le choix est clair. La liste conduite par David Richard, Cécile Curtet et Denis Metzger, les 3 qui ont pris la quasi totalité des décisions ces 6 dernières années, est dans la continuité des constats que chacun peut opérer. La Maison Rochas a été sortie du patrimoine public communal pour être vendue par appartements sur Le Bon Coin. Des arbres centenaires ont été alors abattus dans l'indifférence absolue des élus. 2 hectares du Villarey sont présentés comme voués au béton et au bitume. La place du centre village a été entièrement bitumée. Même une haie vieille de plus de 30 ans le long du chemin du cimetière vient d'être arrachée sur décision de David Richard, Cécile Curtet et Denis Metzger. Cette mentalité de l'étalement urbain avec le bitume et le béton qui grignotent en permanence, c'est le choix de la liste de la continuité. Pour notre équipe, le choix est totalement différent. Nous sommes persuadés que la nature est vitale. Qu'il faut végétaliser. Probablement même dé-bitumer des espaces comme la place du village. Le choix est donc clair. Il n'est pas un choix de nuances mais de réelles approches fondamentalement différentes. 

A 25 jours du vote, la municipalité sortante n'a encore distribué aucun programme. C'est un fait. Un constat. Tout au long de cette campagne, nous sommes restés à l'écart des polémiques comme des rumeurs. Nous avons enregistré de nombreuses rumeurs à notre encontre. Mais elles ont toutes été si vite démenties par les faits. En revanche, toujours à partir de faits, des constats s'imposent. Depuis le 29 janvier, David Richard a reçu une proposition pour un débat public contradictoire serein. Cette proposition a été acceptée depuis longtemps déjà par F. Diaz. Il ne manque plus que l'acceptation de D. Richard. Qu'est-ce qui peut expliquer que les habitants de St Paul n'aient pas droit à un débat de ce type désormais organisé dans la quasi-totalité des autres Communes ? L'interprétation de cette non réponse a évolué pour ma part dans le temps. Finalement D. Richard a-t-il déjà répondu à un courrier ? C'est impressionnant le nombre de personnes rencontrées sur le terrain qui me disent :"on a écrit à la mairie, ils n'ont jamais répondu". Si en période électorale, un effort pouvait être fait enfin pour qu'un courrier reçoive une réponse, ce serait bien. Il faut sortir d'un climat local délétère qui explique les 15 démissions de l'équipe sortante. Dernier exemple en date, les rumeurs engagées en son sein sur les conditions de massacre de la haie du cimetière. Encore un "effort" et ce sera la haie elle-même qui a décidé de son ... suicide. Tout ceci n'est pas raisonnable. Les habitants de St Paul méritent mieux qu'un tel climat. Il faut changer pour de VRAI.

Dans la quasi-totalité des Communes, le budget primitif 2020 est déjà voté. Ce n'est pas le cas sur St Paul de Varces. Cette réalité traduit l'embarras de la municipalité sortante pour boucler le budget 2020. Une année impactée par la charge de la dette pour la réfection de la salle des fêtes + le plan de protection contre les risques naturels voté le 2 décembre 2019 (2M€). Une année d'élection, la sagesse, c'est d'organiser sur décembre un débat d'orientation budgétaire pour permettre à toutes les composantes du Conseil Municipal de s'accorder l'état des comptes. Et ensuite sur février, de voter le budget primitif sur des bases de continuité budgétaire, ce qui permet à une éventuelle nouvelle équipe municipale de procéder à une délibération modificative en juin en ayant bénéficié de la période de fin mars à mi-juin pour calmement lister les ajustements nécessaires. C'est la démarche la plus correcte. Là, à l'opposé de cette démarche, la municipalité sortante n'a pas engagé de débat d'orientation budgétaire. Elle n'y était pas obligée. Mais c'était mieux de le faire. Et elle donne le sentiment de repousser le vote du budget à la période post électorale. C'est de nature à inquiéter compte tenu des chiffres donnés par l'opposition municipale au sein du Conseil Municipal. La municipalité sortante devrait faire preuve de davantage de transparence et de respect de l'année particulière qu'est une année électorale pour "jouer fair-play" et mettre tous les chiffres sur la table même s'ils doivent beaucoup inquiéter. 

Beaucoup d'éléments nous séparent de la municipalité sortante. Les principaux d'entre eux sont déjà connus de longue date dont Le Villarey. Mais il y en a d'autres. Ainsi, pendant la campagne électorale, aucune photo des membres de notre équipe n'a été prise en relation avec un équipement public. De même, les personnes qui se rendent aux commerces des Tapaux les jours de week-end ne croiseront pas des membres de notre équipe postés chaque semaine devant les commerces. Nous sommes clients des commerces et pas utilisateurs des commerces comme points de croisements d'électeurs potentiels. C'est le droit de chacun de faire des choix. Nous préférons respecter la neutralité des espaces communs. 

Mercredi, parmi les messages de soutien, un message très sympa d'une personne que je connais de longue date (Jean François Lefevre) et qui avait publié en 2006 un article sur mes campagnes passées. Un fin connaisseur de la vie publique qui a été proche collaborateur d'un ex membre de la société civile passé ensuite par la "case" de l'Hôtel de Matignon. Il m'a re-communiqué cet article en indiquant combien l'actuelle campagne qu'il suit via les réseaux sociaux lui rappelle ce goût du terrain. Rien ne peut remplacer le terrain. Dans la vie professionnelle, le terrain parle vrai. Dans la vie publique, il en est de même. C'est d'ailleurs l'un des reproches effectués à la municipalité sortante : "on ne les a jamais vus !". Ils ont même supprimé la rubrique sur la tournée des hameaux initialement en ligne sur le site Internet de la mairie. Des extraits de cet article : "...  de ses grandes jambes, à grands pas, il arpente les rues d’un lotissement silencieux, juste de temps en temps, accompagné par les aboiements vindicatifs d’un chien furieux d’avoir été dérangé par cet intrus qui, les bras chargés d’un paquet de feuilles, les glisse une à une dans les boîtes aux lettres. Au hasard des distributions, un sourire avenant sur ses lèvres fines, il s’approche d’une âme, restée là, en gardienne vigilante des lieux. La main tendue, la poignée franche, le cheveux un peu en bataille dont il tente de maîtriser une mèche folle d’un coup de main, il se présente. ... À la rencontre des électeurs il allie à la connaissance des dossiers une véritable vision du futur, Denis Bonzy, aujourd’hui, détient tous les atouts de cette capacité à obtenir une véritable vision du futur pour son canton et au-delà, et surtout il sait faire partager ses convictions, ses enthousiasmes avec tout un chacun en mettant en perspectives les récriminations et les bonnes idées des uns et des autres, dans cette volonté de bâtir un avenir plus humain. Car l’homme détient deux moteurs puissants qui le font avancer sur ce  chemin plein d’embûches. D’une part cette capacité à maîtriser les dossiers en les positionnant dans le temps, l’espace et leurs perspectives d’avenir pour son canton mais aussi pour son département et sa Région. Une pratique rare et souvent guère prisée par les électeurs pour qui, malheureusement, le futur se conjugue trop souvent encore au présent ou au mieux au futur immédiat. D’autre part, il dispose – malgré différents avatars et avanies – d’une foi extraordinaire dans l’homme et sa capacité à entreprendre, à réussir, à rebondir, à s’inventer un futur quand tout n’est qu’adversité autour de lui. C’est pour faire partager cette capacité à envisager le futur par une parfaite connaissance des dossiers et à améliorer la vie quotidienne des hommes et des femmes qui lui sont proches, qui lui font confiance que Denis Bonzy puise ses forces dans ses faiblesses et apprend à surmonter ses handicaps". Merci pour ce message qui m'a beaucoup touché.

Après le décès de mes parents, une Professeure de l'Université de Grenoble dont j'avais été l'étudiant et que je rencontrais alors souvent, a eu une formule qui m'avait marqué. Elle m'avait dit "vous ne rirez plus jamais comme avant". Elle avait raison. Pendant des années, tout particulièrement pendant l'enfance et la jeunesse de nos fils, le rire avait été présent de façon quotidienne. L'un des moments préférés de Jonathan et Thomas c'était mon gage lors d'une partie de foot perdue : faire des tours de champs sur l'une de leurs toutes petites motos : 1 mètre 85 sur quelques dizaines de centimètres : le ridicule absolu. Rire de soi, c'est le meilleur rire qui soit. Avec le temps, progressivement, le rire est revenu. Notre petit-fils y contribue beaucoup. Le rire, c'est la meilleure vitamine de la vie. On en prend conscience dans les moments réellement difficiles. Pendant de nombreuses campagnes électorales, le choix des affiches était alors important. Celle que j'ai toujours préférée était d'avoir Jonathan partageant tous les 2 un réel fou rire car il peinait à accepter d'être photographié. Quand le rire est là, l'époque est belle. Toujours s'en souvenir. 

C'est une question qui m'est souvent posée ces dernières semaines : "et vous qu'est ce que vous avez le moins bien supporté dans la municipalité sortante ?". Ma déception n°1 face au passif de la municipalité sortante : qu'elle entretienne en permanence un fatalisme ou quand la vie deviendrait nécessairement une tartine sans beurre ni confiture. A chaque étape du mandat écoulé, les explications données ont été celles du fatalisme : ne pas changer le PLU en avril 2014 : "nous étions trop amateurs". Ne pas voter contre la fermeture de la déchetterie : "s'abstenir, c'est voter contre". Les démissions en cascade : "c'était leurs choix". Les vices gravissimes de construction de la nouvelle salle polyvalente : "le moment venu, les assurances devront bien fonctionner". Un maire sortant qui proclame aimer "passionnément" St Paul mais qui préfère vivre dans une Commune voisine depuis 5 ans :"ça revient au même, c'est juste à côté". Et la liste pourrait durer longtemps. Il n'y a jamais d'explication claire, volontaire. Comme s'il s'agissait de se contenter de toujours habiller une réalité préoccupante par des habits de l'excuse ou de la fatalité. C'est un discours fait de refus de voir, d'abandons, d'irresponsabilité. C'est ce qui a été le plus désagréable à mes yeux au cours des 6 dernières années même bien au-delà d'une violence verbale, d'un sectarisme évident et d'un irrespect des lois qui posent des questions sérieuses. Au-delà même de ces derniers constats, ils n'auront jamais répondu à un seul "pourquoi ?". Ce fatalisme là, c'est l'assurance des échecs à répétition dans la durée puisque, par définition, cet état d'esprit n'accepte pas la remise en question donc la capacité à progresser. C'est probablement ce qu'il y a de plus inquiétant dans la situation actuelle. 

Si je dois sélectionner quelques photos pour exposer des valeurs qui comptent à mes yeux, la photo qui résume le mieux mon attachement à la nature c'est celle ci-dessus. Je n'en suis pas l'auteur. Elle m'a été remise par un remarquable photographe, Bruno Gouilloux, il y a de nombreuses années déjà. A mes yeux, elle symbolise les couleurs en liberté. Au même moment, dans la transition entre deux séquences temps de la journée, chaque composante de la photo a au moins deux couleurs. Le brin d'herbe est vert et blanc. L'arbre porte le temps sur son tronc noué. La montagne est juste là tout en étant mystérieuse par l'effet de brume. Et elle cohabite avec une plaine douce et accueillante. Tout est réuni sur cette photo. Elle est sur un mur de mon bureau depuis des années. Elle me rappelle la chance que nous avons de vivre dans une région qui a une si belle nature. Chaque jour, il y a des émerveillements à préserver : apprécier sa santé comme celle de ses proches, prendre le temps de regarder autour de soi et respecter tout ce qui constitue un bel équilibre autour de soi : êtres vivants, animaux, nature. Chaque composante est très précaire. Il ne faut jamais l'oublier ni le sous-estimer. Quand toutes ces composantes sont déjà assemblées, c'est une chance considérable. Il faut alors avoir conscience de cette chance et le reste peut alors s'ajouter. 

C'est difficile de parler de soi. Ne pas en parler, c'est donner le sentiment que l'on pourrait avoir l'arrogance d'imaginer que tout est connu ou à l'opposé qu'il y aurait tant à cacher. Comme personne n'oblige de candidater, il faut en accepter des règles. Dont celle d'aimer savoir pour qui on vote comme pour quoi on vote. Pour quoi on vote, nous avons donné les explications détaillées. Pour qui on vote dans notre équipe, les présentations individualisées sont intervenues à quelques exceptions près qui vont être effectuées dans les prochains jours. Car j'ai veillé à ce que chaque présentation soit rédigée par mes soins avec des explications précises. Et j'ai parfois pris du retard dans cette rédaction. Tout simplement. Pour ce qui me concerne, le plus facile m'a semblé d'organiser une balade à travers des photos clefs. Tout naturellement, commencer par la lettre A comme années. Les années passent très vite. Trop vite. Des épreuves changent les tempéraments. Les visages. Mais sur les thèmes d'un engagement public, même si je suis à l'écart de tout mandat public depuis près de 20 ans, les thèmes majeurs sont restés les mêmes : environnement, services publics de proximité, eau ... Dernièrement, je suis "tombé" sur un article du Dauphiné Libéré du 30 octobre 1990. On y retrouve dans le texte même tout l'actuel débat sur la diversité des paysages, des urbanismes, des villes ET des villages, débat de fond que nous connaissons actuellement avec Le Villarey. J'ai toujours été attaché à cette valeur de diversité. Elle est essentielle dans l'aménagement des espaces comme dans la vie des groupes humains. La diversité, c'est le choix. C'est donc la liberté. C'est la raison de fond de mon engagement contre le Villarey : ne pas céder à l'uniformité des petites villes où règnent bitume et béton. 

Depuis la publication de la liste de la municipalité sortante, nous avons été destinataires de nombreux "documents" sur plusieurs de ses membres. Tout spécialement avec les copies de commentaires en ligne sur une agence immobilière de l'une des candidates. Ce n'est pas la peine de nous adresser de telles pièces. Il n'y aura aucune publication. La démocratie municipale a été beaucoup abîmée ces dernières années par de nombreux facteurs dont le règne des rumeurs. 8 démissions d'élus sont là comme marqueurs. 2 démissions de DST. Et en réalité, 15 démissions d'élus puisque seulement 4 sur 19 repartent dans la liste de la municipalité sortante. Les deux listes concurrentes de celle de la municipalité sortante reconnaissent toutes les 2 cette nécessité d'apaiser la vie municipale. Car toutes ces démissions sont le marqueur le plus objectif d'une vie municipale abîmée : ne plus vouloir y participer. De longue date déjà, nous avons pris et respecté cette ligne de conduite sur un autre blog. Sur ce support lié aux municipales 2020, c'est la même ligne de conduite. C'est dès maintenant qu'il faut respecter une autre mentalité. C'est aussi par des actes de ce type que le VRAI changement débute dès à présent.

INFO ! L’explosion des impôts municipaux dans de très nombreuses Communes est un choix clair et assumé. Si des OAP (orientations d’aménagement et de programmation) inscrites dans l’actuel projet de PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) se réalisaient, c’est l’explosion des impôts municipaux dans la foulée immédiate des municipales de mars 2020. Pourquoi ? 1) Parce que c’est un choix politique de la majorité sortante de la Métro qui estime que les habitants des Communes qualifiées de “résidentielles” (comme St Paul de Varces, Brié-et-Angonnes, Claix, jarrie, Eybens ...) ne payent pas assez d’impôts à ce jour. Claude Habfast, l’un des élus les plus influents de Grenoble et de la Métro, a eu l’honnêteté de l’écrire de façon la plus claire : il souhaite le doublement de certains impôts municipaux. Les Communes visées, ce sont toutes les Communes en dehors de Grenoble et de sa première couronne (Echirolles, St Martin d’Hères, Fontaine - Sassenage). 2) En cas de réalisation des OAP comme le Villarey sur St Paul de Varces, le décalage entre le boom démographique porté par les OAP et les sous-capacités des principaux équipements va imposer des hausses fiscales brutales. Ce qui explique le refus des maires sortants de publier les prévisions financières des opérations en question. Certains en sont même à envisager de décaler le vote des budgets primitifs 2020 à ... après les élections municipales pour différer les mauvaises nouvelles ... Pas de quoi être surpris : quand une Commune accueille brutalement de + 10 à + 15 % de population, elle doit agrandir des locaux publics, aménager de nouvelles voiries, refaire des réseaux d'eau et d'assainissement ... 3) Parce que la Métro s’est engagée dans une logique dépensière considérable (nouveaux bureaux, planétarium …) qui rend de nouvelles recettes obligatoires. Or la ville centre est au taquet de l’imposition. Par conséquent, après mars 2020, si la majorité sortante est reconduite, on va assister à une explosion des prélèvements obligatoires locaux sur de nouvelles assiettes fiscales et territoriales. Le PLUi n'est pas seulement un document d'urbanisme. C'est une conception bien plus globale. C'est pourquoi l'abstention de certains élus à la Métro a été particulièrement incompréhensible.

Ils, Elles se sont déjà mobilisés pour tant de défis qui leur tiennent à coeur.

Ils, Elles ont le goût du concret, de la réussite, de la douceur de vivre et ont souvent su s’imposer en dehors des règles acquises.

Ils, Elles savent qu’ils peuvent gagner contre les crises, créer un nouveau monde, avoir le souffle des plus belles conquêtes, ne pas baisser les bras face aux défis de la nouvelle décennie.

Ils, Elles aiment les enfants, la montagne, la musique, le parfum, l’eau pure, le running, la nature, l’environnement, les animaux, la lucidité sans désespoir ni utopie …

Ils, Elles : Candie, Cassandra, Ombeline, Rudy, Yannick.

Ils, Elles ont moins de 30 ans.

26 % des membres de notre équipe ont moins de 30 ans !

Ils, Elles sont l’avenir de St Paul de Varces.

Ils, Elles ont l’énergie qui fait gagner les belles causes.

Demain, ils peuvent faire le vrai changement.

Celui d’une Commune cool, tolérante, bien dans sa tête et dans son territoire, plurielle, déterminée, indépendante, porteuse d’initiatives dans l’intercommunalité.

Avec eux, ensemble, le 15 mars 2020, ayons la vitalité du vrai changement.

Les faits : le 20 avril 2020, la CADA condamne la municipalité sortante à communiquer quatre pièces :
1) la copie de la délibération du conseil municipal fixant la composition et le contenu des fonctions déléguées
à ce jury ;
2) la composition nominative du jury ayant procédé à la désignation du groupement lauréat ;
3) la copie des comptes rendus des réunions du jury dans ce cadre ;
4) la copie de la délibération par laquelle le maire a rendu compte auprès du conseil municipal du choix du
jury et la copie de la délibération du conseil municipal sur le lauréat en conséquence.

Le maire sortant avoue à la CADA qu'il est dans l'impossibilité de communiquer les pièces 1 et 4 "parce qu'elles n'existent pas". 

Donc il est condamné à communiquer les pièces 2 et 3. Cette condamnation lui est notifiée le 20 janvier 2020. 15 jours plus tard, en dépit de deux relances, le maire s'obstine à ne rien communiquer. 

Comment doit être interprété ce constat ? Si les pièces 2 et 3 existaient pourquoi s'obstiner à ne pas exécuter la décision prise par des magistrats ? Aujourd'hui, face à ce constat, tout observateur de bonne foi ne peut que se poser une question de bon sens : et si les pièces 2 et 3 n'existaient pas davantage que les pièces 1 et 4 ? 

Sur notre page Facebook franchissant bientôt le seuil des 200 abonnés, les audiences montrent l'attention avec laquelle les habitants de St Paul préparent leur choix du 15 mars. Au moment où il commence semble-t-il à être déjà question d'un Villarey 3, notre position est simple. 1) Notre seule ambition c'est de protéger notre village. Ne pas le placer dans une seringue infernale de chantiers, de sous-capacités à combler en permanence, d'impôts qui explosent. Hier, la polémique de plus lancée par le maire sortant dans le quotidien régional est sans utilité. Ce sont des méthodes de ce type qui expliquent les 10 démissions constatées ces dernières années (8 démissions d'élus + 2 démissions de DST). 2) Nous menons cette campagne avec motivation et sérénité. La démocratie c'est le respect du choix des citoyens. Ceux qui veulent que le village reste un village ont de quoi exprimer leur choix avec notre liste. Ceux qui veulent que St Paul devienne le chantier d'une petite ville vont voter pour la municipalité sortante et dans ce cas les travaux débuteront dès mai 2020. Qui connait d'ailleurs le détail des travaux : lieux de passages des camions, horaires de chantiers, impacts sur les impôts locaux ... ? Pourquoi toutes ces facettes si importantes sont-elles toujours cachées ? 3) Nous menons cette campagne en respectant des valeurs qui nous paraissent essentielles. Aucune présentation de candidat n'a lieu à partir d'un bâtiment public pour respecter la neutralité de chaque équipement public financé par tous les contribuables. Aucune association n'est citée dans les portraits des candidats pour là aussi respecter la neutralité associative. Ces dernières années ont beaucoup abîmé la démocratie municipale. Il est temps de respecter d'autres valeurs. 

Pour ce qui nous concerne, nous sommes toujours restés extérieurs à toute polémique. Et depuis le début, notre conception du centre - village est toujours restée la même. Par conséquent, pour nous, c'est un enjeu d'idées et non pas de volets personnels. Nous avons toujours défendu le droit. Et jusqu'à ce jour, le droit a reconnu le bien fondé de nos demandes. Dans ce même état d'esprit, pour garantir le sérieux des choix, deux précisions s'imposent. 1) Le projet initial contre lequel la municipalité sortante s'est élevée c'était 60 logements. Ce chiffre est clairement exposé à la page 02 de la décision de la 1ère Chambre de la Cour Administrative d'Appel de Lyon en date du 11 juin 2013. 80 c'est jamais moins  que 60. Ce chiffre était même exposé comme de 58 dans le document diffusé par l'opposition d'alors en janvier 2012. De surcroît, le chiffre de 80 ne concerne que Le Villarey 1 mais ne comprend pas Le Villarey 2. Les chiffres sont têtus. Voilà la réalité des chiffres. 2) L'urbanisme est de la compétence des maires. Ce n'est pas le président de la Métro qui a signé les permis de construire. C'est le maire sortant de St Paul de Varces. Bien davantage, avec la loi Engagement et Proximité publiée le 28 décembre 2019, ces compétences municipales sont renforcées. Par conséquent, il ne faut pas chercher à créer des rideaux de fumée. Les textes sont clairs. Ils seront appliqués. 

Le 15 mars, nous ne souhaitons pas que que vous décidiez simplement à partir de mots. Nous souhaitons que votre choix soit mis en perspectives. Des actes. Des dates. D'où cette rubrique sur notre page Facebook : "Demain, si vous le décidez, ensemble, c'est possible !". Si vous nous faites confiance, vous devez avoir des repères solides dans un calendrier précis. Le mandat écoulé a montré l'immensité du fossé possible entre des promesses et des faits. Ce fossé, c'est tout ce que nous n'acceptons pas. Le 15 mars, la Commune vit son second référendum sur le projet d'affaire immobilière Le Villarey. C'est déjà un scandale en soi qu'il faille revoter pour être entendu sur un sujet. Dans une démocratie locale honnête, tous les candidats devraient être unis pour défendre le vote des habitants de janvier 2012. Ici, il est possible d'effacer un référendum citoyen en ne le citant même pas dans l'historique des étapes importantes comme ce fut le cas sur les slides de la municipalité sortante lors des réunions de l'été 2017. C'est irréel au niveau des valeurs et de la morale : voter pour rien. Effacé. Evaporé. Avec nous, si vous nous faites confiance le 15 mars, votre vote sera respecté ! Et dans la plus totale clarté, nous allons vous détailler les étapes. Le premier constat de bon sens face à ce projet immobilier rocambolesque, farfelu, vous imaginez la sécurité des enfants quand ils vont croiser les gros camions sur des routes où déjà deux voitures ne se croisent même pas ... ? Un chantier pour l'ouvrir, il vaut toujours mieux pouvoir y accéder ... Pour vous rendre sur notre page Facebook, cliquer sur le lien suivant : Ensemble !  

Intox ! La loi est très claire en la matière : la confusion des genres est totalement interdite. La mairie ne peut donc pas être le lieu de rendez-vous de la liste d'une municipalité sortante. Un collaborateur de la mairie ne peut pas participer à une campagne électorale pendant ses heures de travail. Un appel téléphonique à des fins électorales ne peut même pas être opéré à partir d'un téléphone mobile relevant des abonnements de la mairie. L'utilisation des fichiers de la mairie (par exemple : adresse mails) est interdite. Les sanctions sont : 1) l'inéligibilité pour la tête de liste. 2) Pour les Communes soumises à des comptes de campagne : l'intégration de ces dépenses supportées par la collectivité et si le plafond est dépassé : non remboursement par l'Etat et 3) des sanctions pénales pour les auteurs de ces infractions. Les sanctions pénales sont les suivantes : trois ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende pour tout candidat. A notre connaissance et à juste titre la Commission nationale des comptes de campagne est enfin décidée à opérer une surveillance très rigoureuse et plusieurs dossiers pourraient concerner des Communes de l'agglomération grenobloise. 

Il règne actuellement une ambiance d'opacité qui n'est ni agréable ni saine. La municipalité sortante n'exécute pas des décisions de magistrats. Des vices majeurs désormais manifestes et d'ampleur sur la récente salle polyvalente ne font l'objet d'aucune explication. Et il semblerait que des modifications de zones auraient été opérées tout dernièrement pour classer en constructibles des terrains classés en ... graves zones de risques ? Des exemples circulent dont un cas au Meinget ? Sur tous ces volets, les citoyens ont le droit à la transparence, à la vérité. C'est une ambiance qui met en relief les raisons souvent évoquées par des démissionnaires au nombre record de 8 élus + 2 démissions de responsables de services techniques. Et combien de "restants" dans la municipalité sortante qui sont en train de refuser de re-candidater dans de telles conditions ... La municipalité sortante doit se ressaisir et donner aux habitants de St Paul toutes les explications indispensables. Une Commune appartient à tous ses habitants et pas seulement à quelques élus. 

Une fois de plus, les habitants de St Paul sont en train de montrer qu'ils ont du tempérament. Le projet d'affaire immobilière du Villarey est un projet irréaliste. C'est les impôts de tous les contribuables municipaux qui vont financer la rentabilité exceptionnelle pour un groupement constructeur qui achète à 65 € le m² constructible laissant ensuite aux habitants une série de crises à vivre dont celles des sous-capacités (voiries, eau, école ...). Le 15 mars, en nous rassemblant aux côtés de notre équipe, nous devons témoigner notre attachement à respecter les chances que la nature nous a offertes en vivant ici. Ces chances par le passé, elles ont parfois été déjà menacées. La liste pourrait être longue. Toujours, sans la moindre exception, les habitants se sont levés pour dire : NON ! Et les menaces ont été toujours chassées. Parfois même, l’auteur des menaces était terriblement puissant comme dans les années 60 et 70 avec le projet de champ de tirs porté alors par l’Armée et toutes les autorités de l’Etat. Ici, l’Armée n’a pas gagné. Le 15 mars, par respect pour toutes ces générations comme pour les générations à venir, notre village doit manifester le même tempérament. C'est ce que nous constatons actuellement par les messages, par l'intérêt pour nos actions (notre page Facebook est déjà proche des 200 abonnés). L'indépendance d'esprit face aux forces de l'argent comme aux liens politiciens a toujours été le socle des résistances solides. Une fois de plus heureusement, il y a des personnes qui ne se résignent pas, qui ne baissent pas les bras. Plus que jamais votre soutien et votre aide sont indispensables. Merci. Pour vous abonner à notre page Facebook, cliquer sur le lien suivant : Ensemble !

Si comme nous, vous pensez qu'une décision publique doit respecter la loi. Que des citoyens ont le droit de questionner et d'obtenir des réponses. Lorsqu'une instance nationale administrative (CADA) a rendu une décision, elle doit être exécutée. Que chaque décision publique doit faire l'objet de transparence, d'impartialité ... Si toutes ces valeurs ont un sens pour vous, nous devons nous rassembler pour les défendre. Il est possible de penser autrement. Heureusement. Même passionnément. C'est la beauté de la Liberté qu'il en soit ainsi. Si c'est le cas, vous devez voter pour l'équipe de la municipalité sortante. Ces personnes vont défendre qu'une question reste sans réponse, qu'une décision de la CADA ne soit pas immédiatement exécutée, que l'opacité puisse régner sur des actes clefs du Villarey... C'est leur droit. Nous le respectons. Un jour peut-être, ces personnes découvriront qu'en ne défendant pas ces valeurs pour autrui, elles deviennent aussi victimes de telles méthodes ... Nous, à l'opposé, nous défendons ces valeurs dans l'égalité pour tout le monde. Pour nous aider à défendre ces valeurs, cliquer sur le lien suivant : Ensemble ! Merci.