Denis Bonzy

Ce mois de septembre, le Parc national des Cévennes fête ses 50 ans. Le 16 octobre 2020, ce sera au tour du Parc Régional du Vercors de souffler ses 50 bougies. C'est à cette date anniversaire que les 14 élus de la liste Richard choisissent de ne plus payer la cotisation communale au Parc selon des modalités d'ailleurs non légales.

La semaine prochaine : publication de notre lettre d'informations n°2 : sommaire chargé : grave crise financière de #stpauldevarces, relations avec le Parc du Vercors, inondations de Brise Tourte et publication de la réponse écrite très instructive de la Métro en 2018... 

Je suis allé sur le terrain ce week-end. Comme si souvent le week-end tout particulièrement. Le lotissement au-dessus de la belle maison historique initialement de M. Duhamel est une faute absolue. Ils vont remonter les constructions densifiées jusqu'où ?

Suite au temps perdu dans le cadre des nombreuses suspensions de séance le 18 septembre, la Métro est tenue d'organiser une nouvelle séance le 25 septembre. Les pièces communiquées sont les suivantes. Pour rappel, ces pièces sont communiquées par la Métro à tous les conseillers municipaux des Communes membres, obligation légale faite par la loi dite Engagement et Proximité de décembre 2019. Mais je ne participe pas à ces séances. Heureusement car cette perte de temps avec des séances marathons liées à une pagaille d'organisation serait incompatible avec mes obligations professionnelles. (NB : il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous) DB

- dossiers du 25 septembre : convocation + ordre du jour + dossiers 

En fonction de confirmations officielles écrites de données maintenant en notre possession, progressivement, il parait avéré que le déficit 2019 pourtant déjà colossal (1 538 000 €) ne couvre pas la totalité complète des dépenses qui auraient dû être honorées sur 2019.

La Journée du Patrimoine devient le marqueur de l'appartenance ou pas aux cités dortoirs. La fracture territoriale est née. Elle n'est plus contestable. Ses marqueurs sont simples : urbanisme, violences, patrimoine. Il suffit de se déplacer en France pour constater cette fracture. Elle saute aux yeux.

Dans les délibérations, un tableau a dû échapper à de nombreux habitants qui piaffent de voir concrétisée la promesse de location pour un parent, un enfant, un cousin ... : il y a 16 logements locatifs dont ceux attribués par le Préfet qui vont échapper aux critères municipaux. Je suis surpris sur le terrain par le nombre de personnes qui font état de leur sympathie personnelle mais de leur désaccord sur le Villarey car elles ont eu un engagement de placement pour un proche : maman âgée, jeune à la recherche d'un logement .... 

La vérité remonte toujours à la surface. Ce n'est qu'une question de temps. L'été a été positif en la matière. Le dernier trimestre 2020 en sera la preuve. Pendant l'été, nous avons obtenu sur plusieurs dossiers des preuves écrites irréfutables. Nous, nous ne fonctionnons ni avec l'anonymat ni avec les insultes. 

Les divisions internes paralysent déjà les 14 membres de la liste Richard élus au Conseil. Les "confidences" d'oppositions vives sont multiples. Celles de "profondes déceptions" encore plus. Les tensions de trésorerie se multiplient. Bref, une situation compliquée bien éloignée de la sérénité de tout début de mandat. Pour en savoir +, cliquer sur le lien suivant : Facebook. 

Merci pour les audiences croissantes pour nos informations. 

Des élus de la Métro combattent la 5G. Ils entraînent l'agglo dans un affaiblissement grave. La 5G est un enjeu quotidien majeur tout particulièrement pour les entreprises, les commerces et les étudiants dans chaque Commune de l'agglo. Pour rappel, l'avis d'un expert en cliquant sur le lien suivant : la 5G.

Guy Heinrich est décédé en fin de semaine. Il était un homme bien, bon, honnête, d'une extrême gentillesse. Il avait la passion des chiens, prenant le temps de promener son chien avec une surveillance attentive et douce. Pour moi, son décès c'est aussi le tournant d'une vie des villages.

Pour disposer des informations sur la séance du 18 septembre de la Métro, il suffit de cliquer sur les liens suivants :

- convocation,

- ordre du jour,

- projet de délibérations.

Cette semaine, j'ai reçu une lettre très sympa d'Edouard Philippe, suite à sa ré-élection comme Maire du Havre. Ce que l'ancien Premier Ministre a fait du Havre est remarquable.

Un site Internet ouvre la possibilité de découverte des arbres qui sont sur les berges des cours d'eau avec la possibilité d'imprimer les dessins. Belle initiative pour les scolaires. Pour en prendre connaissance, cliquer sur le lien suivant : arbres. 

Impossible à dire ! Les 14 membres de la municipalité Richard ont refusé le 23 juillet de fixer un calendrier. La fixation d'un calendrier permet à chacun d'avoir la visibilité et s'organiser en conséquence. Sur la Commune de Varces, les élus et les citoyens ont la visibilité annuelle. En difficulté sérieuse et d'ailleurs inattendue à ce point, David Richard s'organise manifestement avec le soutien de ses 13 co-listiers pour décaler les séances publiques du Conseil. Comme, à la différence de Varces, ils ont également décidé de ne pas mettre en ligne le procès-verbal des débats. Comme, aussi à la différence de nombreuses Communes, ils ont refusé la retransmission en direct des séances du Conseil via Facebook ou YouTube. Si de telles méthodes conviennent à une majorité de citoyens de St Paul, autant continuer avec de telles pratiques ... Chaque Commune a la démocratie que les citoyens méritent !

Les élus de la liste Richard font preuve actuellement de trois défaillances. 1) Ils ne regardent pas les chiffres avec réalisme et modestie. Chaque fois qu'ils adoptent une délibération contre leurs deux oppositions, ils décident contre 55 à 62 % des habitants de St Paul de Varces. C'est la première fois qu'un exécutif est minoritaire dans la représentation des habitants. 2) Il leur manque de la boue du terrain sur les chaussures. Ils connaissent manifestement peu ou pas du tout le terrain. C'est un défaut grave pour un village pour partie de montagne. 3) Ils sont restés scotchés à la logique du 1er mandat : le comité des animations. Or 6 ans de retard sur d'autres dossiers, cela a un coût. L'atterrissage s'annonce très difficile. 

L'alerte de Brise Tourte n'a pas été considérée comme elle le mérite. J'ai saisi les autorités de contrôle de l'Etat pour que ce dossier ait l'attention qu'il mérite pour la protection des habitants en aval. 

La protection contre les risques naturels ne se fait pas avec des "coups de com" : faire venir 5 camions, un article dans le DL, trois photos sur la page Facebook chargée de la propagande municipale ... Cela demande des travaux de fond, sérieux. A Brise Tourte, la situation est aussi dangereuse qu'avant le 13 août voire plus. A l'Echarina, le concasseur est resté ... une petite semaine et il est reparti déjà. Je suis allé au-dessus de chemin Champlat, la protection est largement insuffisante. Et la liste pourrait durer longtemps. Les nouveaux habitants ne connaissent pas ces risques. Et c'est une surprise pour moi à ce point, la municipalité travaille peu. Elle connait peu les dossiers. Le 23 juillet, par exemple, sur le budget, des erreurs lourdes jusqu'à une ligne avec des zéros changeant le solde du chapitre. En toute sincérité, je m'attendais à un autre niveau de compétence. Là il y a de quoi être inquiet sur certains dossiers, ce qui explique que David Richard refuse avec obstination toute diffusion TV en direct via Facebook ou YouTube. 

A combien s'élève pour de VRAI le déficit de la Commune de St Paul de Varces sur l'année 2019 ? 1 538 000 € c'est le chiffre officiel donné le 23 juillet par David Richard et Cyrille Fattori, adjoint aux finances. Mais des débats ont été ouverts dès le 23 juillet sur des dettes non intégrées. Prenons l'exemple de la cotisation au PNRV. Dans la séquence temps de la séance publique du 23 juillet consacrée à ce sujet (entre 1 heure 59 et 2 heures 04), David Richard affirme à 3 reprises qu'une délibération a été prise pour officialiser le retrait du Parc du Vercors. Seulement depuis cette date, David Richard et Cyrille Fattori n'arrivent pas à la communiquer donc à la ... retrouver. Et le Parc semble ne pas avoir eu de communication de délibération. La dette ne peut donc pas être sortie du budget. Pour Le Villarey, l'EPFL a confirmé la suspension de frais de portage mais pas leur annulation donc de même, cette dette doit figurer dans le budget. Et ce ne sont pas de "petites sommes" ... Le trou financier sur 2019 semble progressivement s'annoncer encore bien plus profond que celui déjà énorme annoncé sur 2019. 

Questionné sur le régime de location des chaises, tables, toiles de tentes ... appartenant au patrimoine communal et prêtées pour des réunions familiales, je suis incapable de dire si un règlement existe. Normalement il doit exister. Mais j'ignore son contenu. Je pose la question et publierai la réponse.

Les 14 membres de la municipalité Richard ont décidé de ne pas inscrire la cotisation de St Paul de Varces au Parc Naturel Régional du Vercors au budget primitif 2020 (9 000 €). Pour que ce choix soit légal, il faut respecter les conditions de retrait d'un syndicat mixte qui sont contraignantes. Mais la base, c'est bien entendu la délibération prise en Conseil Municipal. Demandée dès le 23 juillet puis à deux reprises depuis, elle n'est toujours pas communiquée. Cyrille Fattori, adjoint aux finances, s'est publiquement engagée à la transparence. Une précision de sa part serait utile. Annoncée par David Richard comme prise, cette délibération semble manifestement être difficile à ... retrouver. Faute notamment d'une telle délibération, la cotisation ne peut être suspendue. 

Plus de 15 jours après des inondations chemin du Bémont suite à la rupture de la poche d'eau de Brise Tourte, les travaux réalisés sont très insuffisants à ce jour. 

Il suffit de voir sur le terrain, la réalité des opérations.

1) une nouvelle poche d'eau s'est déjà formée. Elle est certes très inférieure à la précédente qui était considérable (cf photo ci-dessous) qui était à ce niveau depuis novembre 2019.

2) C'est la rupture de ce barrage naturel qui a créé la vague provoquant les inondations :

3) Mais le bassin de rétention en bas est mal localisé (après un virage) et surtout en bout de chemin à proximité d'une route et d'habitations et sans la moindre barrière de protection, c'est désormais un point d'eau profond vaseux dangereux pour des enfants.

En réalité, c'est ...

Les faits sont susceptibles. Les maltraiter peut conduire à des boomerangs redoutables. Brise Tourte vient de le démontrer dans la soirée du 13 août. Et bon nombre d'autres dossiers annoncent une rentrée instructive. C'est le cas notamment de l'anonymat qui a donné un côté si laid, détestable, moche à la campagne de la municipalité sortante. Cet anonymat relayé avec complaisance qui visait à ne rien respecter : ni l'expérience, ni l'âge, ni les personnes, ni la réalité des faits ... Des torrents de boues avec le fan club likant ces déferlements anonymes. L'anonymat commence à s'évaporer. Derrière Robin Duvillaret, Mous Tache ... et tous ces noms folkloriques qui sévissaient pour exhiber les injures sur autrui, les auteurs de plus en plus probables qui se cachaient prennent des noms, des visages ...  C'est très instructif surtout lorsque les faisceaux de révélations se croisent avec cohérence. Le dernier trimestre 2020 semble promettre. 

Les agences de notation financière se réveillent. Les taux d'intérêt devraient repartir à la hausse dans de brefs délais. Jusqu'à ce jour, David Richard n'a jamais accepté de communiquer le contenu détaillé des critères techniques de la dette historique de la Commune : 2 millions d'euros. Des tensions de trésorerie existent déjà manifestement en fonction de consignes données à des services. Le portage de cette dette s'annonce très délicat au moindre redémarrage des taux tout particulièrement. 

Sur le terrain, des habitants du chemin du Bémont, victimes des inondations suite au non entretien par la Mairie de la poche d'eau de Brise Tourte me demandent la date de la prochaine séance publique du Conseil Municipal pour poser des questions. Je ne la connais pas. J'ai proposé que le calendrier des séances publiques du Conseil soit à St Paul comme ailleurs connu à l'avance. Les 14 membres de la majorité municipale au sein du Conseil ont refusé. Les dates sont fixées à vau-l'eau. Il suffisait de suivre l'exemple de Varces, Commune que David Richard connait bien pour y habiter, sur Varces tout le calendrier est connu, ce qui permet à chacun de s'organiser en conséquence. A l'opposé, voilà comment "fonctionne" la démocratie sur St Paul. Au passage noter que 60 jours plus tard, ce matin, sur le site Internet de la Mairie, la photo du Conseil Municipal est toujours celle du mandat d'avant ... Cela donne une idée des travaux effectués ces dernières semaines. Ils ont laissé toute l'énergie dans la campagne électorale : anonymat exhibé, insultes .... Une fois élus, la mobilisation change manifestement au point de ne même pas trouver le temps pour actualiser une photo d'un site public officiel pendant 60 jours ... Cool ! 

Hier en fin d'après-midi, je suis allé sur le terrain à Brise Tourte. Des travaux dénués de bon sens ont été décidés. L'occasion aussi pour rencontrer des propriétaires victimes des dégâts de la soirée du 13 août. C'est un climat très étonnant lors des discussions. En quelques semaines, tant de rappels aux réalités sont intervenus.

Quand nous disions que la situation financière de la Commune était grave et que les 19 candidats de la liste de Richard défendaient le contraire, aujourd'hui les faits sont là : 1 538 000 € de déficit sur l'exercice 2019.

Quand nous disions que les contribuables de la Commune devraient faire face à la plus lourde dette de l'histoire de la Commune et que les 19 membres de l'équipe de Richard prétendaient le contraire. Aujourd'hui les faits sont là : dette de 2 000 000 d'euros : record tristement historique. 

C'est l'incompréhension totale à constater les travaux réalisés suite aux dégâts du jeudi 13 août 2020. Des dégâts importants sur une vingtaine de propriétés en aval. Des dégâts qui ont été le résultat d'une inaction durable puisque dès janvier 2018 la municipalité et la Métro avaient été alertées. 2 ans d'inaction coupable. Les travaux attendus étaient de trois ordres :

1) curer les barrages dans la partie supérieure pour leur rendre leur vocation de barrages de retenues,

2) renforcer sérieusement le barrage naturel qui s'est vidé le jeudi 13 août dans la soirée et qui aurait dû être nettoyé de longue date,

3) et troisième et ultime protection, constituer un bassin de rétention sur un champ appartenant historiquement à M. Yves Perrin que la Commune a négocié de longue date.

Loin de cette logique, la municipalité n'engage pas les travaux de curage en amont. Pire encore, elle supprime le barrage naturel et s'en remet à un seul bassin de rétention en aval. Décision qui a dû être prise par David Richard et / ou Joël Braisaz (adjoint aux travaux). C'est actuellement un risque accru considérable pour les propriétés.

Lors de la séance publique du Conseil Municipal du 23 juillet, j'avais demandé que les travaux de Brise Tourte soient engagés de façon urgente prioritaire. David Richard a alors écarté ma proposition indiquant que la seule action sur 2020 concernerait pour les risques naturels l'acquisition de terrains pour l'extension de la digue du Grand Sorbier. C'est dommage que les séances publiques du Conseil Municipal ne soient pas diffusées via Facebook ou YouTube. Ce passage serait très explicite. 

Si les actuels travaux restent en l'état, la protection des propriétés en aval est aujourd'hui encore moindre que par le passé. Une décision techniquement incompréhensible. 

Depuis le 17 juillet, la Métro est en vacance de pouvoir. Imagine-t-on une entreprise dans une telle situation ? Non. Ce qui montre bien combien ces professionnels de la politique sont peu préoccupés par la gestion d'une Institution. Au couac politique s'ajoute désormais un couac juridique. Le service de ...

La semaine du 20 août est toujours très particulière localement. C'est la semaine qui a marqué la libération de Communes du secteur en 1944. Le 22 août pour Pont de Claix. Celui qui m'a raconté la libération de Pont de Claix avec le plus de détails fut Michel Poniatowski, alors jeune caporal-chef du Bataillon de Choc. Il était capable de donner le détail des combats ou surprises rue par rue. 

Aujourd'hui (puis demain et en début de semaine prochaine), une partie des personnes qui ont participé à notre campagne 2020 (liste + personnes qui ont manifesté leur soutien notamment via des réseaux sociaux) vont recevoir la première lettre d'informations en principe selon les diligences de La Poste, ce qui s'avère très variable actuellement. Cette lettre contient des faits. La campagne 2020 sur St Paul de Varces a été marquée par l'impact inédit d'une violence anonyme totalement décomplexée, sacralisée même, insultes, rumeurs ... Notre équipe a eu l'honnêteté de rester à l'écart de telles méthodes. C'est bien qu'il en soit ainsi. Par conséquent, à plus forte raison en dehors de toute campagne électorale, la même honnêteté intellectuelle doit être respectée. D'où la place aux faits à l'écart des polémiques stériles ou des manoeuvres politiciennes. Ceux qui veulent recevoir cette lettre comme les suivantes n'ont qu'à me passer un mail à [email protected]. 

Comme l'économie est en train d'écrire des pages nouvelles dont l'avènement de tout ce qui consacre la distance face à la crise du Covid-19, la vie publique est manifestement également entée en transition. 

Sur le réseau social Medium, j'ai eu plaisir à tenter d'identifier des évolutions qui méritent l'attention :

Les trois chocs majeurs pour des démocraties occidentales avec une ampleur inédite

Des démocraties occidentales sont confrontées à trois chocs majeurs d’une ampleur inédite. Le premier choc, c’est la progression constante de l’abstention. L’enjeu n’est plus de

En toute sincérité, suite aux dégâts liés à la rupture de la digue naturelle de Brise Tourte constituée de longue date, la municipalité Richard flotte en totale confusion. Un article sur la page Facebook de la Commune laisse entendre que des travaux seraient intervenus et / ou en cours. Ce qui contredit la déclaration de David Richard du 23 juillet indiquant que seul l'achat de terrains pour la digue du Grand Sorbier était à l'ordre du jour sur 2020 en matière de risques naturels. Rédaction qui contredit également un mail adressé par Joël Braisaz, délégué à ces sujets. 

Et sur le fond, après l'exposition à des dégâts de ce type, la municipalité va-t-elle sortir de l'interprétation qu'elle avait donnée pour le Brigagier aux propriétaires concernés (cf extrait ci-dessus d'une lettre de février 2018) ?

NB : enfin, questionné hier sur l'absence d'article dans le Dauphiné Libéré à la différence de la couverture presse sur des accidents liés au loup, je suis dans l'incapacité de répondre sur ce point qui relève de la correspondante locale du Dauphiné Libéré et d'elle seule.

Deux contacts ce matin attirent mon attention sur l'article mis en ligne par les élus de l'actuelle municipalité sur la page Facebook de la Commune au sujet de Brise Tourte. Je ne regarde pas cette page tant elle me parait déconnectée de la vie réelle de la Commune. Là en effet c'est pas sympa pour les propriétaires victimes d'inondations dans la soirée de jeudi suite à la rupture du barrage naturel de Brise Tourte. Ecrire que des travaux sont en cours donc ont été effectués pour partie, c'est renvoyer l'absence des protections utiles sur ... les propriétaires inondés qui n'auraient pas pris les précautions nécessaires. Ce fut le même axe de défense en janvier 2018 dans le dossier des dégâts du Brigagier. Alors David Richard avait même écrit à des riverains pour exiger des travaux de leur part. Joël Braisaz doit trouver les dates et les contenus des travaux en cours en dehors de l'accident d'octobre 2018 à cet endroit qui n'a jamais d'ailleurs été éclairci sur les conditions d'interventions. Si la municipalité procède ainsi désormais, c'est une alerte sérieuse pour des victimes potentielles dans leurs relations avec les assureurs.  

La seconde vague de la crise Covid-19 s'annonce. Elle parait même déjà visible à l'oeil nu. Elle arrive "visible de la plage". Lors de la crise de mars, la Commune de Varces a été très impactée. Nombreux cas dans le quartier militaire. Claix aussi. St Paul de Varces a connu selon les sources fiables de 3 à 5 cas avérés. Là, actuellement, il y aurait déjà deux cas sur St Paul de retours de vacances. C'est donc une reprise très particulière qui s'annonce. La crise économique s'annonce lourde. L'Etat en a conscience. Il travaille notamment au schéma de conversion des prêts aidés du printemps dernier. Leur remboursement selon le schéma initial mettrait en péril trop d'entreprises. Ce qui s'annonce comme un rendez-vous important ce sont les conditions de fonctionnement des services publics dont le scolaire. Sujet que j'avais abordé lors de la dernière séance publique du Conseil le 23 juillet. Des Communes ont mis en place au printemps des dispositifs de grande qualité de solidarité. Ce sera un marqueur concret pour juger de l'efficacité réelle de services publics. Avec la très grave crise financière qu'elle traverse l'actuelle municipalité va avoir des choix très difficiles.

Après l'assassinat des collaborateurs d'Acted, Jean Castex a effectué un discours de grande qualité. J'ai adressé un mot à Frédérique de St Sernin, Directeur Général de cette ONG. Un ami que je connais de longue date. Il connait bien Grenoble où il a travaillé plusieurs années. Il a été l'un des plus proches collaborateurs de Jacques Chirac et je garde toujours en souvenir nos rencontres dans son bureau dans l'aile droite de l'Elysée. Il a bien connu la vie de l'entreprise. Il a la passion du foot et a longtemps présidé le club de Rennes. L'action humanitaire a toujours été l'un de ses centres d'intérêt. Il doit être très affecté par ces disparitions qui sont un réel drame montrant toute la violence inouïe de l'époque que nous traversons.

Ce matin, dès 07 heures 45, comme Conseiller Municipal, je suis allé sur le terrain pour voir les dégâts à la Froide ayant été alerté par un message sur Facebook lu quelques minutes auparavant. J'ai rencontré un employé communal au volant de la pelle mécanique. Il était seul. Sans le moindre élu de la majorité. J'ai rencontré de nombreuses familles victimes d'une inaction fautive grave de la part de l'actuelle majorité municipale. Ils m'ont indiqué que tout s'était joué hier soir entre 20 heures et 21 heures. Le 23 juillet 2020, lors de la séance publique du Conseil, j'étais intervenu sur ce sujet. Le 19 juillet, j'avais écrit à Joël Braisaz pour l'alerter sur la situation des risques naturels. Par une réponse du 23 juillet, il a écarté des actions en la matière. D'où mon intervention le soir même en séance publique pour insister mais en vain. La majorité municipale fait d'autres choix budgétaires : les feux d'artifices, les animations ... La protection contre les risques naturels l'intéresse peu. C'est un non sens qui crée des dangers incontournables comme hier soir.

Je suis très surpris par l'impact du "miracle" du coefficient multiplicateur appliqué aux municipales dans certains esprits. C'est un miracle qui semble parfois donner le vertige au point que des bénéficiaires oublient qu'ils sont minoritaires dans l'opinion. Et qu'en refusant d'écouter leurs oppositions, c'est la démocratie à l'envers : une minorité qui s'impose à une majorité de voix exprimées. Je dis "parfois" car à la lecture du Dauphiné Libéré, j'ai constaté des maires qui, avec modestie et sagesse, respectaient cette réalité. A St Paul de Varces, pour le moment ce n'est pas le cas. 45 % des voix ont donné 74 % des places au Conseil. La multiplication s'applique aux places et pas aux scores réels. Chaque fois que les 14 élus votent contre une proposition exprimée en commun par les 2 oppositions, c'est 45 % des voix qui s'imposent à 55 % des voix ! Cette anomalie générale suscite des réactions de plus en plus nombreuses pour supprimer le coefficient multiplicateur. C'est une réforme de bon sens qu'un Conseil représente la vraie photographie des sensibilités d'une Commune. C'est quand même la base d'une démocratie qu'il en soit ainsi.

Les budgets à venir de St Paul de Varces vont demander des arbitrages particuliers. La Commune a fait son entrée dans le groupe des Communes hyper endettées. Lors de la séance du 23 juillet, la majorité municipale a refusé tout débat de fond sur cette situation qui marque un endettement jamais connu de toute l'histoire de la Commune à l'issue d'un déficit record sur l'année 2019 de 1 530 000 €. 

De l'ancien Conseil Municipal (2014 - 2020), il ne reste que 3 membres : Cécile Curtet, Francis Diaz et David Richard. Les deux premières séances publiques du Conseil ont permis d'observer les interventions. 1) Au sein de l'actuelle majorité du Conseil, elles ont été très rares. Outre Cécile Curtet reconnaissant le 23 juillet une erreur dans son intervention lors du Conseil du 4 juillet, deux interventions ont eu lieu : Cyrille Fattori et Valérie Cazaux. Cyrille Fattori peut être une des révélations agréables de cette équipe comme Arnaud Comba aurait pu l'être si les conditions favorables lui avaient été données avant sa démission dans le mandat 2014 - 2020.

Sur 2019, la Commune de St Paul de Varces n'a pas payé sa cotisation au Parc Naturel Régional du Vercors. Les 14 membres de l'actuelle majorité du Conseil ont approuvé cette politique de non-paiement de cotisation au PNRV (Parc Naturel Régional du Vercors) et ils n'ont pas prévu l'inscription de cette dépense au budget primitif 2020. Le PNRV vit actuellement l'étape préparatoire à sa prochaine Charte. Pourquoi quitter le Parc avant même de connaître le contenu de la nouvelle Charte ? Une décision d'autant plus surprenante que la liste de David Richard avait obtenu le soutien de St Paul de Varces Nature.

Au moment où la démographie explose, les collèges de proximité diminuent passant de 5 à 4. Une situation incohérente qui suscite de plus en plus d'inquiétudes légitimes. Questionnée sur ce point, Mme Cazaux n'a pas donné de réponse précise. Les informations utiles sont en cours de collecte auprès des autorités compétentes. Elles seront mises en ligne dès qu'elles nous parviendront. 

Depuis la séance publique du Conseil Municipal du 23 juillet, la réalité de la grave crise financière est officiellement établie. David Richard a terminé le budget 2019 avec un déficit de 1 530 000 €. La Commune n'a plus aucune réserve financière. Dans le même temps, elle doit faire face à un endettement de 2 millions d'euros. Et elle a différé des dépenses qui méritent des clarifications : frais de portage de l'EPFL, cotisation PNRV ... et le local du RTM qu'elle avait annoncé acquérir et qui serait désormais dans une seule logique ... d'occupation. C'est une situation d'une extrême gravité. Ce constat est le second volet de mon jugement sur la situation actuelle : le déni de la grave crise financière n'est plus possible. Et 3, face à ce déni qui a créé des illusions fortes pendant la campagne électorale face au diagnostic de candidats qui, comme nous, indiquions déjà alors la vérité des faits, je ne suis pas persuadé que l'actuelle équipe soit aussi solide que l'ancienne. Et pourtant l'ancienne est passée à deux doigts de la dissolution légale par le Préfet suite à la valse des démissions. L'actuelle me parait plus fragile et dans le même temps elle est confrontée à une situation de crise grave. C'est une période très incertaine qui est ouverte. 

Pour boucler la présentation de la situation de crise financière de la Commune de St Paul de Varces (déficit de 1M5 lors de l'exercice 2019 avec en + un portage désormais de 2M€ de dettes), je vais donner les 3 sentiments qui sont les miens à l'issue des 2 premières séances publiques du Conseil Municipal (4 et 23 juillet). Ma première surprise, c'est l'ampleur du mépris généralisé. On me l'avait annoncé mais à vivre, c'est stupéfiant à ce point.

Pendant la campagne électorale, les 19 membres de l'équipe de David Richard ont accepté de cautionner des faits graves dont l'anonymat et les insultes. D'ordinaire, ces faits disqualifient ceux qui se comportent ainsi.

Mais là désormais comme élus, il y a un climat inédit. Prenons des exemples concrets. Lors de la séance du 4 juillet, le nombre de places devait être limité à 15. Il y avait plus du double de personnes serrées. Une délibération vise un article en lui donnant ensuite un contenu différent de celui de l'article en question. Puis lors du procès-verbal de la séance, des propos sont modifiés. Fait grave. Excuse donnée par David Richard "c'est un procès-verbal et pas un verbatim". En effet, si c'était un "verbatim", le document ne s'intitulerait pas ..."procès verbal". 

Les adjoints ne prennent jamais la parole. Les Conseillers Municipaux Délégués non plus. Ils sont là pour soutenir et non pas pour co-diriger. 

Aucune proposition de l'opposition n'a été retenue. Et pourtant l'opposition représente de 62 à 55 % de la population selon les tours du scrutin !

Les documents sont envoyés à 48 heures de la tenue du Conseil. Et fractionnés. 

La liste est interminable de tout ce qui révèle un mépris généralisé des règles, de la courtoisie et plus simplement du respect d'autrui. 

C'est la première leçon des deux premières séances du Conseil. 

Ce qui a été le plus surprenant lors de la séance du 23 juillet, c'est l'absence de visibilité donnée par la majorité aux actions municipales. D'ailleurs à un moment donné, David Richard l'a reconnu. Si on prend pour exemple la politique scolaire, aucune visibilité n'est donnée sur la situation du collège Jules Verne alors que les deux Communes directement concernées sont en très forte augmentation de population.

Pour le cycle primaire, Mme Cazeaux a donné les chiffres suivants sur l’évolution des effectifs depuis ces 11 dernières années, ainsi que le nombre de classes associées :

Pour l’année 2020-2021, l’effectif prévisionnel est de 291 élèves. En raison de la crise sanitaire, le Comité de juin a été annulé et c’est donc celui de septembre qui statuera sur les mesures de carte scolaire. Un comptage en présence de l’Inspecteur aura ainsi lieu à la rentrée pour valider l’éventuelle ouverture d’une onzième classe. 

C'est une évolution très significative des effectifs depuis 2015.

Sur Varces, la progression est très forte surtout avec les constructions de la Giraudière.

Au cours de la semaine, je vais prendre l'initiative d'une demande d'un débat sur ces sujets en application de l'article 109 de la loi Engagement et Proximité du 27/12/2019.

Les séances publiques du Conseil Municipal doivent être l'occasion d'échanges de fond donnant la visibilité sur des actions municipales sur plusieurs années. 

Les membres de la "fan zone" de David Richard pendant les municipales doivent des comptes aux habitants : outre le fait d'avoir cautionné l'anonymat et les insultes contre des concurrents (faits graves dans une démocratie) ont-ils soutenu en totale connaissance de cause la situation financière de la Commune ? Savaient-ils que le déficit de l'année 2019 serait de 1 530 000 euros et qu'au même moment l'endettement franchirait tous les seuils historiques pour atteindre près de 2 millions d'euros ? D'ailleurs lors de la séance publique du Conseil du 23 juillet, David Richard a eu une expression particulièrement significative sur laquelle nous reviendrons prochainement. S'ils le savaient, ils doivent des explications aux autres citoyens de la Commune. Et s'ils ne le savaient pas, ils doivent des excuses pour s'être engagés ainsi à la légère. La Commune est au fond d'un trou financier sans précédent. Et la profondeur de ce trou va exiger des mesures très lourdes pour les contribuables. 

Le samedi 4 juillet, c'était l'installation du Conseil Municipal de St Paul de Varces. 31 jours après quoi de neuf ? Que s'est-il passé ? 6 enseignements à suivre :

1) La municipalité Richard est la première dans l'Histoire de la Commune à ne pas avoir franchi les 50 % de votes. Ses oppositions représentent de 55 à 62 % des citoyens selon les tours de référence. On pourrait donc penser que cette municipalité ait une écoute face aux remarques quand elles sont au moins formulées en commun par les deux oppositions. Non. Il n'en est rien. 

2) C'est très difficile d'avoir une opinion sur les membres de la municipalité Diaz puisqu'ils s'expriment très peu, voire pas du tout. En deux séances du Conseil, trois membres de la municipalité ont pris la parole en dehors de David Richard : Mmes Curtet et Cazeaux, M. Fattori. Tous les autres n'ont jamais estimé nécessaire de s'exprimer.

Sur 2020 comme sur 2019 déjà, la Commune de St Paul de Varces ne paye plus sa cotisation au Parc Naturel Régional du Vercors. Questionné à ce sujet, David Richard a indiqué que le montant de la cotisation (9 000 €) était trop élevé à ses yeux. A noter que sur 2019 la Commune a payé plus de 18 000 € les réparations sur une pelle mécanique suite à un accident qui mériterait de nombreuses explications jamais données ... La comparaison fait mal entre ces deux dépenses ! David Richard a refusé d'aller au fond du sujet. J'ai indiqué que je souhaitais une inscription prochaine de ce sujet à l'ordre du jour du Conseil. David Richard a indiqué qu'il avait engagé le retrait de la Commune suite à une délibération prise par le Conseil Municipal. Et à la demande de F. Diaz, David Richard s'est engagé à produire la délibération en question.

Pour rappel, la municipalité Richard a bénéficié de l'engagement de St Paul de Varces Nature pendant la campagne électorale, association qui se veut de la défense de l'environnement et qui défend donc le retrait d'un parc naturel régional ...

Les 14 membres de la municipalité Richard qui ont voté le non paiement de la cotisation : J. BRAISAZ – V. CAZAUX – C. CURTET – C. FATTORI – S. FAUBERT – M. FOUILLE – L. GARNIER– C. ORIOL – D. RICHARD - J. RUBIO – JF. SAIDI – M. SIBILLE – G. SPIRHANZL – G.TETIN. 

Les élus de St Paul de Varces ont transféré de très nombreuses compétences à la Métro. Pour les compétences qui restent à la Commune, le nombre des personnels dépasse et de très loin ceux qui hier assumaient toutes les compétences dont celles transférées à la Métro. Ce poids sur le budget de fonctionnement est très au-dessus de celui des Communes comparables. Et en +, les 14 membres de la majorité municipale ont confirmé l'externalisation de certains postes comme le nettoyage de la salle du Ruban (1 400 € par mois). Ce poste à ce niveau contraint le bénéfice de fonctionnement susceptible de servir de base à des investissements nouveaux.

Les 14 élus de la majorité municipale refusent ce débat de fond et cèdent à la démagogie qui consiste à transformer cette remarque de bonne gestion en ... critique du personnel municipal. Quand dans le même temps, il y a désormais 2 millions d'euros de dette à payer, la tenaille de la crise financière est bien tristement installée. 

En décembre 2019, les travaux de protection contre les risques naturels devaient être la priorité de 2020. Mais en juillet 2020, en crise financière, David Richard est contraint de reconnaitre qu'il n'y aura pas d'action significative en matière de protection contre les risques naturels à l'exception de négociations à engager pour acquérir du foncier pour l'extension de la digue du Grand Sorbier. Une négociation pas encore engagée puisque David Richard, en réponse à une question de ma part, a indiqué ne pas avoir encore transmis la moindre proposition en la matière. Tout le reste est donc repoussé. C'est l'une des conséquences d'un exercice 2019 qui se termine avec un déficit de 1 530 000 € et avec une charge de la dette de 2 000 000 €. Une situation de crise qui va entraîner de nombreuses conséquences pratiques. 

A l'exemple de mesures sociales mises en oeuvre dans d'autres Communes, j'ai proposé sur le BP 2020 une ligne spéciale Covid-19 gagée par des économies sur d'autres postes, ligne destinée à mettre en oeuvre des mesures sociales en cas de seconde vague de Covid-19 :

- prêts d'ordinateurs pour des enfants si cours à distance,

- impressions de cours en mairie pour des familles non dotées d'imprimante,

- livraisons de repas à domicile ...

... : bref, tout ce qui s'est pratiqué souvent ailleurs.

D. Richard a refusé. Soutenu par les 13 autres membres de la majorité au sein du Conseil.

A la question sur la suspension ou l'annulation de loyers commerciaux fermés pendant le Covid-19, David Richard a indiqué qu'une seule demande avait été faite par un commerce et qu'elle était en cours d'examen.

Pas de demande de locataires d'appartements gérés par la Commune.

Les 14 membres du Conseil qui ont refusé de voter ces mesures sociales : J. BRAISAZ – V. CAZAUX – C. CURTET – C. FATTORI – S. FAUBERT – M. FOUILLE – L. GARNIER– C. ORIOL – D. RICHARD - J. RUBIO – JF. SAIDI – M. SIBILLE – G. SPIRHANZL – G.TETIN.