19/09/2020 : la Journée du Patrimoine : le marqueur des cités dortoirs

La Journée du Patrimoine devient le marqueur de l'appartenance ou pas aux cités dortoirs. La fracture territoriale est née. Elle n'est plus contestable. Ses marqueurs sont simples : urbanisme, violences, patrimoine. Il suffit de se déplacer en France pour constater cette fracture. Elle saute aux yeux.

Urbanisme : des Communes gardent-elles leur dimension humaine historique ou pas ? Connaissent-elles la contagion des violences urbaines ou pas (drogue, bruit, incivilités multiples ...). Et enfin respectent-elles le patrimoine parce qu'il appartient aussi à leur passé ? Aux passés et aux mémoires de chaque individu. Ce ne sont pas des pierres mais des tranches de vies. Dans les Landes, dans la seconde couronne de la Gironde en dehors de la métropole de Bordeaux, en Dordogne, Aveyron ... : ces traces du passé sont toujours là. Ce sont des racines respectées. Intouchables. Le mot "village" a alors gardé son sens premier. Ici, ce n'est plus le cas. Tout dernièrement la gravité de violences sur Vif et Varces ont été l'une des illustrations de cette évolution. Le patrimoine peut être rasé sans susciter l'émotion. Il n'appartient plus à la mémoire d'une majorité d'habitants arrivés tout dernièrement et prêts à repartir à l'occasion d'un divorce, d'une mutation professionnelle, d'une occasion immobilière ailleurs ... La culture de la cité dortoir a gagné du terrain. Chaque terrain ainsi gagné par cette culture, c'est du terrain perdu pour le patrimoine historique. Une triste réalité. Mais une réalité. DB


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