Denis Bonzy

Où est l'égalité des chances entre un adolescent qui prend le tramway à Grenoble pour se rendre à son lycée 15 minutes plus tard et un ado de St Paul qui doit passer une heure 30 dans les bouchons à l'aller et autant au retour dans le meilleur des cas ? Plus que jamais le projet du lycée sud de l'agglomération grenobloise s'impose comme une absolue priorité.

Proposition 08

08) Pour le projet de Lycée du Sud Agglomération (dit « Lycée de la Vallée de la Gresse »), c’est l’immobilisme total. Alors même que le Conseil Régional effectue ailleurs des efforts considérables. Là encore, prenons des exemples concrets. Le projet de lycée de la Vallée de la Gresse n’a pas avancé. Existe-t-il une seule motion de la Métro et des Communes concernées pour présenter un projet ? Non ! Une seule motion du Département pour montrer l’urgence de ce qui serait un changement considérable dans la vie quotidienne ? Non. Et dans le même temps, exemple parmi d’autres, grâce à une très large mobilisation positive des élus locaux, dans l’Ain par exemple, pour un seul bassin de vie (la Plaine de l’Ain) la Région investit 77 millions d’euros pour les lycées du secteur dont 35 M€ pour un nouveau lycée totalement neuf avec une remarquable section sports études. Là bas c’est du concret ouvert dès 2022. Un lycée dans le sud de l’agglomération grenobloise, c’est un changement de vie immédiat pour les lycéens, moins de fatigue de trajets comme pour les parents et une façon de contribuer à un moindre trafic routier en direction de la ville centre.

Dans la vie publique française, j'ai toujours été très étonné par divers mécanismes dont les suivants tout particulièrement. La France copie des Etats-Unis ce qu'il y a de pire et chacun sait que le réservoir de pire est grand. Et en France, la province se croit obligée souvent de copier Paris. Et en Province, les petites villes se croient obligées de faire comme les grandes. C'est un mimétisme en cascade qui est irréel. Des petites structures de villages deviennent parfois la caricature de la hiérarchie de la pompe des grandes villes : les grades, les mots, les attitudes, les procédures ... C'est à mes yeux un contre-sens total. Ce qui fait le charme d'un village c'est la cool attitude. Il faut faciliter et non pas diriger. La Commune doit être un lieu de vie paisible. La citoyenneté c'est la fête de l'égalité et de la liberté. On doit pouvoir exprimer ses opinions sans se faire qualifier de "malade". On doit pouvoir exposer ses oppositions sans craindre des représailles. Et les procédures doivent être courtes, simples, directes, conduites avec la volonté positive d'aboutir. Ces dernières années, par l'effet de 4 à 5 tempéraments qui ont un rapport trop compliqué avec la vie traduisant probablement des tourments intérieurs non résolus (?), un carriérisme trop aigu (?), la Commune a connu une violence certaine, d'où les démissions records de personnes exaspérées d'être mal traitées (8 élus, 2 DST). Il faut installer une "cool attitude". C'est le meilleur respect de la vie, de son caractère éphémère comme du droit de chacun au respect. Cette proposition 12 qui peut paraître anodine, elle est très importante en réalité.

Proposition 12 :

12) Une charte municipale des Citoyens : cette charte comprendra des engagements précis de la Commune sur des délais de réponses et d’interventions. Aujourd’hui le client d’une entreprise numérique mondiale est mieux traité que le citoyen de la Métro ou de la Commune dans la prise en considération de sa requête. C’est un divorce de qualité de traitements qui n’est plus tolérable.

Massacrer une prairie à proximité d'une école sécurisée parce que située au milieu des champs dans des conditions d'une telle opacité, c'est un scandale inqualifiable. Parce qu'il y a bien scandale. Les mots ont un sens. Et ce scandale (Le Villarey 1 et 2) a de multiples visages. La composition du jury qui a désigné le Groupement lauréat est toujours tenue secrète. La municipalité sortante refuse toujours de communiquer sa composition. Pourquoi ? A quel titre ? Toujours pas la moindre explication sur le prix cassé (65 € le m² constructible) et pire encore sur les conditions de desserte pendant les 3 ans de travaux forcés puis après pour les 200 véhicules supplémentaires (Villarey 1 + 2). Et la liste des scandales pourrait durer longtemps. Sur le fond, tous ces secrets, ces refus permanents d'informations font du Villarey le référendum du 15 mars. Le second référendum puisqu'un référendum était déjà intervenu en janvier 2012 sur ce sujet mais son résultat a été mis à la poubelle par la municipalité sortante. Ce référendum du 15 mars, il aura deux objets : l'urbanisme et la démocratie. Qui par son vote va cautionner le choix des immeubles mais aussi les conditions du choix des immeubles ? Ce sera un enseignement instructif sur les valeurs défendues par les habitants. A l'opposé du bitume et du béton, nous défendons la végétalisation de la Commune. Si notre équipe est élue, l'adjointe aux Affaires Scolaires (discussion en cours actuellement) aura pour belle mission notamment de laisser la nature à sa place. Respecter la nature dont les arbres qui sont nos partenaires dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les volontaires des jeunes générations doivent être sensibilisés à cette priorité. La nature dans nos Communes a besoin de "casques" verts. De "casques" parce qu'il s'agit bien d'une bataille. Et "verts" parce qu'il s'agit de défendre des arbres. D'en planter. D'en parrainer pour s'en occuper dans le temps. Puis de nombreuses années plus tard avoir toujours ce lien avec une parcelle de la Commune parce qu'un arbre deviendra une partie de soi, un temps fort d'une séquence de vie. Un beau combat. 

Proposition 33 :

33) Un programme annuel de plantations d’arbres sera concrétisé de façon à ce que  la reconquête d’espaces végétalisés soit une priorité permanente.

Courir, marcher au calme en pleine nature, c'est une formidable récréation. Nous avons la chance d'avoir à notre porte une merveilleuse nature, pourquoi ne pas permettre d'en profiter au calme, dans la sécurité ? Le running, c'est un temps de détente privilégié. Les journées de travail sont souvent lourdes, stressantes. En fin de journée, couper l'espace de 45 minutes, c'est le moyen pour reprendre de l'énergie positive. Choisir sa musique. Se faire accompagner par son chien. Permettre à ses enfants de faire les premières découvertes à vélo ... : les motivations sont multiples. Mais pouvoir le faire dans le calme et en toute sécurité. Le bord de route n'est plus sûr. A titre personnel, je cours sur St Paul depuis un nombre considérable d'années. Plusieurs fois par semaine. J'ai modifié ma boucle de running passant par la route de Grenoble pour revenir aux Mallets par les Combes en tournant à gauche vers la ferme de Mme Perrin-Terrin. A plusieurs reprises, des voitures descendant de St Paul me frôlaient en doublant à une allure irréelle. Le moindre écart involontaire pouvait être dramatique. Et avec la musique sur les oreilles, je ne les entendais qu'au dernier moment. Cet été, j'ai souvent parlé avec de jeunes mamans recherchant dans le hameau chemin des Buissons ou entre les Racles et Les Blanchières, l'endroit au calme pour que leurs enfants fassent les premiers circuits à vélo. Une réalité partagée avec de nombreuses autres personnes lors de discussions sur le terrain. Il doit être possible de se détendre en toute sécurité, dans le calme. C'est la raison d'être de notre proposition 32.

Proposition 32 :

32) Aimer la nature, c’est vivre parmi elle. Nous avons la chance de disposer d’un cadre naturel d’une grande beauté. Il doit être partagé comme terrains de loisirs, de découvertes et de pratiques notamment sportives. Une partie des berges du Lavanchon sera aménagée de façon prioritaire pour ces usages : running, parcours de santé …

L'insécurité a battu tous les records ces 6 dernières années. Les chiffres de vols ont explosé. Se balader en bordure de voirie demande beaucoup d'attention face aux vitesses souvent excessives sur des petites routes. Et maintenant, même en fond de vallée, il est possible d'être agressé par le bruit assourdissant d'un groupe de quads venu d'une Commune voisine (et en plein parc naturel régional !). Rien n'a été fait pour agir contre cette triste évolution. Rien sauf cacher cette réalité : chiffres des vols jamais publiés, arrêté municipal pour réglementer les quads à échappement libre en fond de vallée jamais rétabli (contrairement aux engagements publics solennels lors d'une réunion des citoyens vigilants en présence de la gendarmerie de Vif ...). Bref, c'est la culture du "ouais ouais, snif snif ...". Mais sans le moindre effet. Il est temps de passer aux actes.

Notre proposition 03 :

3) Renforcer la sécurité : au cours des dernières années, les habitants de la Commune ont subi une explosion totalement imprévue des vols et des actes de délinquance. Le recrutement d’un policier municipal interviendra de façon urgente dès l’année 2020.

La proposition 38 concerne la mobilisation des jeunes face au défi climatique. Un enjeu essentiel.

Son contenu est le suivant : "

Création de dotations annuelles de «Graines de Champions» destinées à aider des jeunes qui portent un projet environnemental original de nature à assurer la pédagogie utile pour des avancées environnementales locales."

La proposition 01 concerne le projet de Villarey 1 et 2. 

Son contenu est le suivant :

"L'abandon de ce projet est une priorité absolue qui passe par l’annulation pure et simple du projet d’urbanisation densifiée (Villarey 1 et 2) en plein centre enclavé de la Commune. Les jeunes couples doivent avoir l’assurance que sur la Commune leurs enfants auront une Ecole primaire de qualité avec un environnement péri-scolaire sécurisé garantissant leur épanouissement personnel.

Le Groupe scolaire Les Epis d’Or a été conçu dans cette logique. Il doit rester au milieu des champs.

De façon prioritaire, la superficie foncière du Villarey 1 et 2 sera donc purgée de toute affaire immobilière pour être affectée à un parc écologique pédagogique comprenant notamment un arboretum et des espaces de jeux doux dans le calme et dans la découverte de l’environnement (parrainages d'arbres ...).

C’est la vocation naturelle historique de ce cœur village qui doit incarner la « vie au vert » et non pas le béton et le bitume. Cet engagement sera assorti d’un dispositif de pouvoir de révocation s’il ne devait pas être respecté."

L'impartialité du service public est l'un des socles de l'Etat de droit. C'est le bouclier contre l'arbitraire. Ce socle doit être défendu. Actuellement il parait souvent attaqué. Des exemples concrets : comment comprendre qu'à l'accueil d'une mairie la personne réponde qu'elle ne connait pas les formalités à remplir pour s'inscrire sur des listes électorales ? Alors même qu'il suffit de cliquer sur le site du Ministère de l'Intérieur pour le savoir. A ce sujet, la municipalité sortante doit publier le jugement du printemps 2017 qui l'a sanctionnée dans la tenue des listes électorales. Il ne faut pas reproduire de telles méthodes ! Comment expliquer l'urbanisation de terrains quand, à quelques mètres près, des écarts de classements manifestes sont totalement incompréhensibles ? Comment expliquer qu'à 120 jours d'un vote, une mairie soit dans l'incapacité de répondre aux conditions pratiques de réservation d'une salle publique pour la tenue d'une réunion d'informations donc par définition refuse de prendre une réservation ? Et la liste d'exemples concrets pourrait durer longtemps. L'impartialité du service public doit être défendue. Quand elle est menacée, c'est l'arbitraire qui s'installe. L'arbitraire est variable. Les bénéficiaires d'un jour deviennent vite les victimes du lendemain. Personne n'a intérêt à maltraiter cette valeur d'impartialité. Une réalité qui mériterait d'être mieux considérée. 

Presque tout au long de mon activité professionnelle, j'ai eu, à côté de mon métier de base, des activités d'enseignement. Au début à Sciences Po. Plus récemment, à l'Institut Supérieur Européen de Gestion à Lyon. Et la liste des établissements a été diversifiée en fonction des matières enseignées et de mes centres d'intérêts. Pour un intervenant, l'apprentissage c'est l'intercours. Le moment où on parle avec les étudiants. Sur une séquence temps de 25 ans, les évolutions ont été considérables. Les inégalités matérielles se sont creusées dans des conditions gigantesques. Et cette réalité c'est le contraire du système du mérite. Il ne peut pas y avoir de compétition loyale entre un étudiant qui peut se consacrer à temps plein à ses études et un étudiant qui doit travailler à côté pour payer ses études. Et cette inégalité là, à cet âge, à cette étape aussi décisive d'un cursus de vie, elle est inacceptable. Tout ne peut pas être demandé à l'Etat. Il y a des collectivités locales qui doivent aussi agir. Regardons l'histoire du Revenu Minimum d'Insertion avant sa généralisation nationale à la fin des années 80. Où est-il né sous des noms différents de baptêmes ? A Grenoble et à Vitré ! A Grenoble, lors d'un mandat d'Alain Carignon sous l'initiative de Bruno Dardelet et de Françoise Paramelle. Et à Vitré à l'initiative de Pierre Méhaignerie, maire incarnant le catholicisme social. C'est la réalité des faits avec ce qui était alors appelé le complément local de ressources. La Métropole de Grenoble doit prendre l'initiative d'un revenu universel étudiant fonctionnant sur la base d'un contrat lié au respect d'obligations exclusivement liées à la vie étudiante (pas d'absence ...). La Métro ne peut pas être que répulsive. Et les élus des "petites Communes" ne peuvent pas être que soumis aux idées de Grenoble. L'argent public est l'argent de tous. Et les bonnes idées ont besoin du maximum d'auteurs. Si la confiance nous est donnée en mars 2020, nous déposerons rapidement cette proposition. Ensemble, donnons vie à nos idées. 

Jusqu'où une page institutionnelle Facebook peut-elle fonctionner en ne mettant en valeur que des informations consensuelles et surtout en cachant volontairement des faits avérés portant graves ? Et une telle ligne éditoriale est-elle constitutive d'une gestion électoraliste de nature à ne pas respecter les obligations légales en vigueur depuis le 1er septembre 2019 ? C'est une question qui se pose désormais chaque jour de façon de plus en plus manifeste face aux réalités exposées sur le terrain. C'est tout un système d'informations locales qui est à bout de souffle. 1) La correspondante locale du Dauphiné Libéré est la copine avérée de la municipalité sortante. Ce n'est pas une polémique. C'est un constat à partir des "like" méthodiques qui sont les siens sur Facebook. Mais surtout, depuis avril 2018, date d'un compte rendu d'un conseil municipal, il n'y a même plus d'article pour rendre compte des débats du conseil pour ne pas mettre en évidence certains faits. C'est totalement inédit à ce point. Aujourd'hui, le "dernier" compte rendu de conseil municipal en ligne sur le site Internet de la mairie est celui du 8 avril 2019 et nous sommes le 13 novembre, 7 mois après ... 2) Des faits d'une extrême gravité sont relatés nulle part. Prenons l'incendie dans la nuit du 21 octobre au Meinget, pourquoi aucun article ? 3) La page Facebook de la Commune peut-elle continuer encore longtemps, payée par tous les contribuables car tenue par une employée communale, à ne faire état que d'une "gestion pots de fleurs" ? N'est ce pas une aide partisane quand des faits avérés graves sont cachés : inondation aux Charmats, incendie au Meinget, coûts de remise en état de matériels municipaux comme le tracto-pelle toujours indisponible, achat de la maison RTM (50 000 € + semble-t-il de très gros frais de remise en état à l'intérieur), les questions de propreté insuffisante de pièces de la nouvelle salle des fêtes ... ? Pourquoi tous ces sujets sérieux du quotidien, pourtant financés par tous les contribuables, ne méritent-ils aucune information détaillée dans la transparence ? Qu'est ce qu'une information officielle municipale où une dépense n'a jamais de prix et un problème sérieux n'est jamais reconnu ? C'est une question de fond très grave et qui crée aujourd'hui des colères qui ne peuvent qu'être comprises. 

Rien ne peut remplacer le terrain pour dialoguer. Dimanche, c'était ma 62 ème rencontre sur le terrain : Le Petit Sorbier, les Côtes Bernard, Lourme, Le centre village, Chemin St Ange ... Un temps frais agréable. De nombreux promeneurs. Des discussions comme des mails : un constat s'impose : la vitesse s'est rendue insupportable sur la Commune. Sur le terrain, deux constats simples : 1) à l'écart des axes de grands passages, l'état d'abandon : berges du Lavanchon, digues de protection ... 2) Sur les routes, la vitesse du quotidien n'est plus supportée. C'est étonnant que la vitesse ait autant progressé parce que le village en fond de vallée n'a pas de trafic de passage par définition. Ce sont donc les habitants qui ne respectent pas sur LEUR Commune la civilité nécessaire. Puis il y a les rodéos de quads : hier matin 10 quads en groupe à toute vitesse à 11 heures 45. Et s'ajoutent les motos. Et la liste des nuisances est toujours énumérée (la vitesse, le bruit, la peur pour les enfants ...). Les gendarmes sont trop rarement sur le village dans les endroits qui posent problèmes pour la vitesse et pas seulement la longue ligne droite de la route de Grenoble. La municipalité sortante a commis manifestement une double erreur : 1) supprimer l'arrêté de police municipale réglementant les véhicules motorisés sur le fond de vallée. Conditions et critères de suppression qui sont toujours restés très obscurs ? 2) Ne pas respecter les engagements pris publiquement lors de réunions de citoyens vigilants en présence de la gendarmerie de Vif (!) afin de gérer autrement l'acceptation des engins motorisés. Progressivement, ces deux volets ont contribué à une nuisance cumulée qui aujourd'hui suscite une réprobation unanime. C'est un sujet qui sera au coeur de la campagne municipale manifestement. 

Ouvert le mercredi 21 août et toujours ouvert le dimanche ... 10 novembre : rien n'a été fait sur cette séquence temps de 2 mois et 20 jours. Ce poste EDF de haute tension qui dessert la régie électrique est à hauteur d'enfant en bordure de voirie. Juste "protégé" par les ronces, autre signe du non entretien. Il est ouvert sur la partie latérale avec les fils qui pendent ... C'est consternant de constater un tel état d'abandon. Car abandon est le juste et triste mot. Pour qu'il y ait ce boitier non fermé depuis 81 jours, c'est qu'aucun élu ou employé communal ne s'est rendu aux réservoirs des Mousses qui alimentent 80 % des habitant pendant cette durée. C'est un constat terrible. Comme le non entretien des réservoirs. Sur toute la Commune pour un sujet de proximité, la colère gronde. Les élus sortants ne s'occupent que d'une communication ("faire la fête") et à la condition que la copine journaliste du Dauphiné Libéré n'ait pas à trop marcher : s'associer à la photo à paraitre. Et la page Facebook de la Commune, c'est pareil un outil de propagande électorale qui cache méthodiquement tout ce qui pourrait poser question naturelle. C'est un triste constat qu'imposent de telles réalités. L'innocence et la curiosité d'enfants ne méritent pas une telle indifférence face aux risques considérables que cette porte ouverte leur fait courir. Comme dans de nombreux autres domaines à l'exemple des risques naturels, les élus sortants ont eu beaucoup de chance face aux négligences graves. Espérons que cette chance persiste. 

Une campagne électorale, comme la gouvernance publique, doit être partagée. La transparence, c'est le socle de la confiance. Il est loin le temps où seul l'écrit, donc une procédure lourde longue, était le moyen de partager. Aujourd'hui le numérique assure la réactivité totale. Avec WhatsApp, cette transparence permet de vivre la campagne en direct. Toutes les informations importantes seront données. C'est simple, il suffit de communiquer son numéro de mobile et de s'abonner à WhatsApp (c'est gratuit), de me communiquer par mail l'info de cet abonnement ([email protected]) et il est possible de recevoir toutes les informations importantes. Et l'envoi est individuel. Donc il n'y a pas de publication de liste. C'est du dialogue individuel confidentiel : entre vous et moi. Cette précision apportée, la diffusion des propositions continue. Merci pour vos messages de soutien et de participation.

La situation de Brise Tourte est signalée de longue date sur la Commune (janvier 2018). Un immense trou d'eau devenu un puit de vase d'une dangerosité considérable pour des enfants ou des animaux.Glisser dans ce trou d'une vingtaine de mètres, c'est être assuré de ne plus pouvoir s'en sortir. Face à cette réalité, qu'est-ce qui est fait ? Rien. En octobre 2018, les élus municipaux sortants tentent de nettoyer. Le lieu est tellement dangereux que la pelle se renverse. Et depuis rien. Le trou est toujours plus profond, vaseux donc plus dangereux. Avec les dernières pluies, l'eau s'est évacuée au centre du chemin creusant des trous rendant le secteur impraticable. L'Unimog municipal est en réparation car il n'aurait pas franchi l'étape de la dernière révision technique. La pelle mécanique est elle aussi en réparation suite à l'accident intervenu dans la cour de l'ex école conduite alors par quelqu'un qui n'aurait pas eu le permis ni le savoir faire. Cette partie du territoire communal vit avec une menace considérable. Le jour d'après le drame, chacun participera au jeu des "et si ...". Mais ce sera trop tard. C'est maintenant qu'il faut agir de façon urgente parce que l'absence de drame jusqu'à ce jour est déjà une chance considérable. C'est triste et désagréable de constater une telle inaction des élus sortants. 

Photos ci-dessous prises sur le terrain vendredi 8 novembre 2019 à 17 heures.

En mars 2020, dans de nombreuses Communes de l'agglomération grenobloise, face aux projets actuels de programmes d'urbanisation densifiée, ce ne sera pas un choix comme les autres. La décision sera alors irréversible changeant définitivement l'identité de villages. Cette évolution localement, des élus sortants veulent la présenter comme incontournable. C'est faux. Les logements sont déjà en surnombre dans l'agglomération face à la demande : 17 740 logements vides, vacants, inoccupés !

Il n'y a aucune fatalité à ce que la "pieuvre urbaine" gagne en permanence de l'espace sur la campagne de proximité dans l'agglomération grenobloise. Ces programmes d'urbanisation reposent parfois sur des contre-sens irréels dans la gestion des espaces dont la destruction de zones historiques de biodiversité.

Pour moi, comme pour beaucoup de citoyens, vivre à la campagne, c'est un choix et c'est une chance. C'est ce que nous expliquons avec les mesures de notre programme dont la diffusion débute aujourd'hui (*). Si je suis candidat c'est pour défendre ce choix et cette chance.

Il est souvent question de la Métro, de l'intercommunalité envahissante. Nous ne sommes pas candidats pour subir la Métro et l'intercommunalité. Nous sommes candidats pour façonner la Métro et l'intercommunalité dans le respect de nos valeurs et avec une détermination inébranlable. Cette détermination qui a tant fait défaut à de trop nombreux élus sortants.

Et nous n'avons complexe intellectuel à défendre nos valeurs. Nous ne courons ni après le statut d'élu  ni après de quelconques indemnités. Nous gagnons notre vie en dehors de la politique. Et demain, il en sera toujours ainsi.

Nous ne subissons aucun remord intellectuel à défendre ce que certains veulent qualifier d'égoïsme territorial, de privilèges, de refus de partage de l'espace ... C'est leur droit de qualifier ainsi nos valeurs. Comme c'est notre droit de n'attacher aucune importance à des observations qui sont d'abord celles du mépris, voire pire encore de la simple jalousie.

Comme bon nombre d'autres citoyens, nous considérons que nous partageons déjà tellement trop à notre goût à commencer par les impôts pour des Collectivité si dépensières qu'à leurs yeux l'argent public deviendrait l'argent de personne pouvant être gaspillé à volonté.

Et nous constatons à regret, notamment avec les preuves écrites de messages sur des réseaux sociaux, qu'il y a désormais dans l'agglomération grenobloise un choc frontal inédit de valeurs entre ceux qui veulent nous sanctionner pour le fait d'être campagnard, "bagnolards", proprios (pour reprendre leurs termes publics) ... et ceux qui veulent défendre leur liberté à faire d'autres choix que l'urbanisme densifié socialisé avec la monotonie uniforme du même bitume et du même béton pour tous.

Cette liberté là, nous allons la défendre sans le moindre complexe devant le plus beau des choix : l'élection au suffrage universel direct.

Et si la confiance populaire nous est donnée, nous la défendrons avec force dans toutes ces instances locales qui aujourd'hui affichent si ostentatoirement leur mépris face à des citoyens qui méritent d'être mieux considérés, mieux respectés.

Nous n'avons aucune leçon à recevoir de ces professionnels de la politique qui claquent notre argent dans des conditions inacceptables et qui sont incapables de le gagner en dehors des carrières partisanes organisées au gré de leurs accords en coulisses.

Bien sûr qu'il faut renverser la table des accords locaux entre partis politiques.

Bien sûr qu'il faut réformer la Métro du sous-sol au dernier étage.

Nous avons la volonté de le faire. Plus nous serons nombreux avec cette volonté, plus elle sera gagnante. 

Merci pour votre participation.

Denis 

* : merci aux personnes qui ont passé un mail pour être destinataires. Il suffit de me l'indiquer à [email protected]

C'est un sujet dont il n'est jamais question localement puisqu'il contrarie totalement la police de la pensée. Le PLUi repose sur un postulat : il faut densifier le péri-urbain pour faire face à la demande de logements. Mais dans l'agglomération grenobloise, il y a (chiffres officiels de l'INSEE), 17 700 logements actuellement vides, inoccupés. 17 700 logements proposés à la vente ou à la location et dont personne ne veut. Un chiffre record en permanente progression. Une vraie ville fantôme répartie pour 8 000 logements vides sur Grenoble et pour le reste principalement sur la première couronne de Grenoble. C'est un échec terrible dans la politique publique locale de l'habitat. 17 700 logements vides c'est à dire une capacité d'accueil de 50 000 habitants. Le PLUi repose sur une fuite en avant parce qu'aujourd'hui aucune autorité publique locale ne veut reconnaitre sa faillite devant l'abandon de quartiers entiers qui ne trouvent plus aucune attractivité. Tous les détails en cliquant sur le lien suivant : la ville fantôme. 

Pendant des semaines et des semaines, les habitants de St Paul de Varces sont passés quotidiennement devant d'immenses sacs plastiques bien fermés déposés derrière le vestiaire du stade de football. Ils pensaient probablement qu'il s'agissait là de sacs de terre destinés à assurer le remblaiement du terrain synthétique de football alors en cours de construction. Non il s'agirait peut-être de sacs contenant des pneumatiques usés. Une situation qui inquiète des habitants concernés par le tracé de la source de Bozonnat, l'une des plus anciennes du secteur. D'où la question posée à la délégation départementale de l'Agence Régionale de la Santé. Par courrier du 4 octobre 2019, l'ARS reconnait ne pas avoir été consultée. Un dossier qu'elle découvre. Une précision qui ajoute à l'inquiétude. En effet, 44 à 48 sacs de 850 kg chacun auraient été utilisés pour le remblaiement via des pneumatiques usés, ce qui soulèverait alors des questions sanitaires sérieuses. Au sein même de la municipalité, ces questions auraient été posées par un adjoint. Mais le maire et son adjointe Cécile Curtet n'auraient pas apporté de réponses. Sur la page Facebook de la mairie, exclusivement consacrée aux animations, cette question n'a reçu également aucune réponse. L'information et la transparence, promises en 2014, mériteraient davantage de considération sur une question de santé de cet ordre. Le principe de précaution en matière de santé pourrait bénéficier d'une vigilance consensuelle et des explications techniques utiles. 

Deux faits essentiels doivent être corrigés. D'une part, il fait tourner la page d'une ambiance permanente d'exclusions. 8 démissions d'élus municipaux, c'est du jamais vu dans toute l'histoire de la Commune. 8 démissions sans considérer que les citoyens aient le droit de savoir pourquoi officiellement. C'est un double mépris. Les démissionnaires ne comptaient pour rien et les citoyens n'avaient pas le droit de savoir. 3 responsables des services techniques en 5 ans. Là encore deux démissions. C'est aussi du jamais vu. Là toujours les partants n'ont eu droit à aucune présentation et les citoyens à aucune explication. Et que dire de débats publics avec une violence irréelle : depuis le "allez vous faire soigner" lors de la réunion publique de juillet 2017 sur Le Villarey aux échanges irréels du dernier Conseil Municipal. Des remarques qui, dans une démocratie municipale "ordinaire", imposent au maire de rappeler chacun au respect de l'autre et là, à l'opposé, une sorte de satisfaction à voir une telle "ambiance". A l'opposé de ces réalités, il faut unir. La diversité n'est pas la division. La diversité c'est le respect des visages de la société. Et il faut agir. Sortir du "c'est pas moi c'est l'autre". Sortir de cette mentalité de s'approprier les actions de l'autre notamment d'associations. Prêter une salle publique ce n'est pas devenir co-organisateur d'une animation. Pour que la Commune retrouve le chemin de progrès nécessaires dans de nombreux domaines (sauver le centre-village de la menace d'une affaire immobilière, sécuriser l'alimentation en eau, protéger contre les risques naturels ...), elle doit retrouver le sens de ces deux mots : unir et agir !

Samedi 26 octobre, avec une météo particulièrement agréable, le terrain a été à l'origine de nombreux contacts. C'est agréable de voir l'attachement réel d'habitants à leur Commune. Il y a souvent une différence entre les "Communes choisies" et les "Communes subies". Les premières répondent à une décision positive. Les secondes sont par définition tolérées mais pas longuement adoptées. C'est davantage qu'une nuance. Avec les 38 propositions qui seront communiquées cette fin de semaine, c'est cette volonté de renforcer la qualité de vie de ceux qui habitent sur St Paul de Varces. Pour bon nombre de ces propositions, elles ont été créées ou confortées par les contacts sur le terrain : 58 depuis 1 an. Une fois par semaine au moins. Et sans compter les déplacements pour des rencontres individuelles. Je suis allé dans chaque hameau (13) au moins 4 fois. Un accueil sympathique, constructif. Chaque visite peut être suivie sur Relive à l'exemple de celle du 26 octobre. Il suffit de cliquer sur le lien suivant : sur le terrain.

Je suis souvent très surpris par deux comportements qui ont pris une place inhabituelle : le fatalisme et la défiance. La fatalisme, c'est la pire offense que l'on puisse faire à la démocratie : penser que le suffrage universel direct ne sert à rien. D'abord c'est inexact. Ensuite, c'est baisser le rideau de la fête de la citoyenneté. Enfin, c'est mettre en berne l'espoir qui est l'un des plus beaux et efficaces moteurs de la vie. Pour ce qui concerne la défiance, les professionnels de la politique ont une très lourde responsabilité. C'est difficile de croire encore quand les actes deviennent à l'opposé des promesses. Il faut rétablir la confiance. Pour rétablir la confiance, il faut des engagements clairs, écrits dans le détail et pour les principaux d'entre eux la reconnaissance d'un pouvoir de révocation en cas d'irrespect. C'est une procédure simple, saine qui rappelle qu'un élu n'est là que pour appliquer le contrat de la confiance avec le peuple. Et il doit y avoir un espace pour la responsabilité bien avant la prochaine élection. S'il s'éloigne de ce respect, le peuple doit pouvoir le sanctionner. Avant d'être candidat, j'ai beaucoup hésité. Je n'ai jamais cherché à refaire ce que j'avais déjà fait. Il y a tellement d'autres choses à découvrir. Les années ont passé. J'ai aussi pour la première fois à ce point ce sentiment diffus mais fort que la distance de la route est désormais limitée. Je suis d'ailleurs très reconnaissant que cette route ait été déjà aussi longue quand je constate les épreuves dramatiques connues par certains partis si jeunes. Mais l'affaire immobilière du Villarey et cette ambiance haineuse qui anime un mini-groupe au sein de la municipalité sortante m'ont convaincu de faire le pas. La chance d'une Commune comme St Paul c'est la capacité à rassembler les talents. Les talents sont nombreux, ils doivent vivre dans la tolérance et dans la confiance. Pour cette campagne, pour tenter de rétablir la confiance, le symbole clef de la campagne sera un stylo. L'écriture et la signature sont les vecteurs les plus solides et permanents de la confiance. Comme dans la vie professionnelle, elles doivent retrouver ces fonctions dans la vie publique. 

Des inquiétudes exprimées sur le terrain par des habitants au sujet des conséquences durables portées par du remblaiement via des pneumatiques usagés n'ont pas encore obtenu les réponses nécessaires. Questionnée le 15 septembre, l'ARS a répondu le 4 octobre ne pas connaitre la source de Bozonnat. Ce qui signifie par définition que l'ARS (délégation isère) n'a pas été contactée pour les garanties indispensables. C'est un sujet qui préoccupe y compris au sein de membres de la municipalité sortante de St Paul de Varces. Et la mairie ne donne aucune explication sur les 44 à 48 sacs de pneumatiques usés qui auraient été utilisés pour le remblaiement du stade synthétique (équipement sportif nécessaire mais à réaliser avec des normes environnementales sécurisées). La Ministre de l'Ecologie est saisie. Les personnes directement concernées ont droit à toute la transparence en la matière. 

L'arrêté préfectoral du 21 octobre 2019 est une étape importante dans la contestation de l'affaire immobilière du Villarey 1. En reconnaissant et en imposant des restrictions d'eau à ce jour c'est à dire à la population du 21 octobre au titre de la sécheresse et de la fragilité des ressources d'alimentation en eau, le Préfet de l'Isère indique qu'il n'est donc pas possible d'augmenter significativement la population et encore moins la consommation considérable d'eau pendant un immense chantier comme la construction de 80 logements. C'est une étape officielle importante qui est franchie donnant raison aux opposants à cette affaire immobilière et donnant un argument juridique officiel aux prochains membres du Conseil Municipal (si changement en mars 2020) pour actionner un principe de précaution pour mettre un terme à ce projet menaçant la sécurité en quantité d'alimentation des habitants de St Paul de Varces. 

Hier, sur Brié-et-Angonnes, est intervenu le décès d'un VTTiste. Un jeune père de famille qui a heurté un tracteur. Dans les campagnes, le sentiment de faible trafic donne parfois l'impression qu'il est possible d'aller vite en toute assurance. Ce sentiment est trompeur. Il y a des cohabitations impossibles. C'est le cas des quads et des randonneurs pédestres. Certes le bruit est souvent annonciateur mais encore faut-il avoir le temps de récupérer en bordure de chemin enfants et chiens pour les mettre en sécurité. C'est le cas pour les VTT. Sur de très nombreuses Communes périphériques de l'agglo les alertes ont été nombreuses. Là, le drame est intervenu. Il faut évoluer vers des parcours dédiés et en dehors des parcours dédiés, la prudence est un impératif absolu. Les Pyrénées ont beaucoup d'avance sur notre secteur en ce domaine. N'attendons pas que des drames s'ajoutent aux drames qui auraient déjà dû être évités. La vie de chacun mérite tellement plus de respect.

Depuis 1975, sur les conseils d'un Professeur de droit qui fut un véritable guide pour moi (Gustave Peiser), je noircis méthodiquement des carnets qui sont des notes brèves, des faits, des émotions, des anecdotes. C'est le cas notamment lors des campagnes électorales. Avec le recul, leur lecture est très instructive. De façon générale, depuis quelques mois déjà, progressivement, j'essaie de sortir de l'écrit sur papier. Trello m'y aide beaucoup. Sur cette lancée, je posterai donc sur ce blog mon carnet de campagne. J'ai conscience de le partager davantage que d'ordinaire. Mais peu importe. La campagne électorale sur St Paul de Varces ne me concerne pas moi d'abord mais chaque citoyen sur sa volonté à défendre une identité de Commune et une conception de la Démocratie. Hier soir, vendredi, en prenant les salades de Marie et la mienne à la Calèche, Sylvie a eu une expression lourde de sens "là je m'aperçois que je n'ai plus 20 ans ...". Pour ma part, les citoyens me l'ont fait comprendre depuis si longtemps déjà. Samedi 19 octobre, vers les 17 heures, je suis sur le terrain aux Ruines. Une personne d'un âge mûr s'arrête au volant de sa voiture. Il baisse sa vitre. Je lui remets un document. Il m'explique qu'il vient de s'installer sur la Commune depuis quelques années seulement. Que sa femme malheureusement décédée avait fait une des campagnes de "denis bonzy". Il est sympa sur ces campagnes d'alors et me pose une question "vous le connaissez ?". C'est tellement sincère de sa part comme questionnement que j'hésite même à lui répondre "oui un peu, c'est moi !". Quand je lui réponds ainsi, il est manifestement surpris. Il avait dû garder à l'esprit les images des campagnes des années 80. Mais tant d'années sont passées depuis ... Qu'est ce que j'ai dû changer pour susciter une telle observation ... Ce samedi 19 octobre, sous une météo changeante, une fois de plus lors des discussions, deux constats s'imposent : le mécontentement au sujet de la Métro et au sujet de la docilité des élus municipaux face à la Métro. Les citoyens aspirent manifestement à des élus plus déterminés, plus solides dans leurs engagements comme dans leurs convictions. La Métro a poussé l'irresponsabilité municipale consentie à des extrémités telles qu'elle pose désormais la question même de la survie de l'intercommunalité. Et les élus ont perdu beaucoup de confiance dans le petit jeu local du "c'est pas moi c'est l'autre" à un point tel qu'il faudra durcir les garanties des engagements car la confiance est sérieusement abîmée les concernant. C'est une réalité à bien intégrer dans le contenu des propositions définitives.

Un Conseil Municipal peut-il devenir un simple comité des fêtes ? La page Facebook d'une Commune peut-elle ne faire état que des informations de loisirs ? Pourquoi ne jamais faire état, ne serait-ce que pour la moindre explication technique non polémique, de faits qui suscitent pourtant des questions légitimes de la part des habitants contribuables ? Par exemple : pourquoi le tracto-pelle est-il devenu invisible sur la Commune ? Est-ce la conséquence de la mauvaise manoeuvre dans la cour de l'ex-école imposant des réparations trop lourdes ? Combien coûte réellement globalement l'acquisition de l'ex local RTM aux Combes dont le mauvais état intérieur va exiger des sommes considérables pour la simple remise en état ? La vraie vie locale c'est aussi des sujets de ce type. Derrière le mot "divertir", de plus en plus l'information municipale ressemble à "faire diversion". Et "faire diversion" c'est éviter de parler d'autres sujets. Une sérieuse question de fond. Gérer c'est pour partie divertir, accorder une place aux animations. Mais ce ne peut être que divertir.

La localisation au pied de plusieurs bassins versants expose St Paul par définition à des risques naturels liés notamment aux eaux de ruissellement. Le décompte dressé par le RTM (Restauration des Terrains en Montagne) fait état de près de 150 équipements de protection (barrages ...). Hier, en 1 seule matinée de pluie, l'état des torrents a montré, si besoin était, l'impact du non entretien notamment des barrages de retenues qui, saturés, ne remplissent plus leurs fonctions. Les services techniques sont désorganisés après 2 démissions de directeurs et l'actuel ne connait pas du tout la Commune (2 démissions de techniciens qui s'ajoutent à 8 démissions d'élus !). C'est l'hiver de nombreux dangers qui s'engage car, depuis janvier 2018, date de dégâts importants, rien n'a été fait alors même que le 1er adjoint demande des interventions et que des personnels des services techniques alertent aussi avec l'expérience et la connaissance de la Commune qui est la leur. 

Avec ma première campagne électorale, j'ai débuté une méthode que j'ai toujours respectée ensuite : tenir un carnet de campagne. C'est très instructif surtout avec le recul. Aujourd'hui grâce à cette méthode, je peux revivre des temps forts de vieilles campagnes électorales, constater les évolutions... Tout est consigné dans les recharges d'un carnet qui ne me quitte pas depuis les années 80. J'y suis très attaché. Il a été recousu plusieurs fois par le remarquable cordonnier de la place Allende de Pont de Claix. Un professionnel très minutieux à qui je confie régulièrement le travail de recoudre des cartables notamment. Mes premières payes au tout début de mon activité professionnelle avaient été consacrées à offrir à maman des habits que je savais qu'elle aimait. Je les avais achetés à Grenoble dans un magasin "Les Provinciales" alors situé en face de l'actuel magasin Chardon Bleu à côté de l'office du Tourisme. Puis quelques mois plus tard, j'ai acheté cet agenda pour moi. En réalité deux agendas : un format poche et un demi format. Ils sont toujours avec moi. Puisque nous sommes passés au numérique, pourquoi ne pas partager ce carnet de campagne ? Des impressions. Des contacts. Des idées. Il n'y a rien à cacher. Notre carnet de campagne débutera donc demain dans la plus totale sincérité et la plus totale transparence.

Planter des raisins à l'entrée de la Commune, c'est une bonne idée. Mais pourquoi ensuite laisser pourrir les raisins sur place ? L'environnement mérite davantage de respect que le simple coup médiatique destiné à faire la photo avec la correspondante copine du Dauphiné Libéré (une relation qui est un fait objectif avéré de notoriété publique, ce n'est ni une critique ni un regret). . 

C'est un dossier accablant qui est transmis à la CRC Auvergne Rhône Alpes sur les conséquences financières et les actuelles défaillances juridiques de l'affaire immobilière Le Villarey 1. Impact financier de l'opération amplifiant le déséquilibre budgétaire municipal, inégalité de traitements par l'EPFL RD ayant déjà fait l'objet dernièrement d'observations sévères de la part de la CRC ARA ... et doutes sérieux sur des volets juridiques toujours non élucidés : délibération de délégation de signature toujours introuvable à la Préfecture de l'Isère, statut de "conseiller intéressé" pas clarifié, composition toujours sécrète du jury ... L'Agence Française de la Biodiversité pourrait être saisie dans les prochains jours (NB : le "corridor écologique" est actuellement un espace ludique bitumé !). 

Il y a des moments où il faut montrer sa capacité à respecter le véritable sens des mots. Loin des modes de pensées. Pire encore, loin des fables des professionnels de la politique. Protéger l'environnement fondamentalement, c'est quoi ? Ne pas abattre d'arbres. Ne pas massacrer des prairies en les livrant au béton et au bitume. Avoir la juste conscience des âges du patrimoine donc respecter le patrimoine historique. Lutter contre les réseaux fuyards pour protéger la richesse naturelle fragile qu'est l'eau. Multiplier les déchetteries de proximité pour prévenir la tentation de dépôts sauvages. Entretenir les berges de rivières pour renforcer leur fréquentation au milieu d'informations pédagogiques. Sécuriser les jardins publics pour qu'ils soient des lieux paisibles pour accueillir les plus jeunes.... et la liste pourrait durer longtemps. Bref, protéger l'environnement c'est faire le contraire de ce qui a été fait ces dernières années dans l'agglo ou pire encore souvent rien fait du tout. C'est donc une idée neuve dans les faits. C'est l'un des défis prioritaires de mars 2020. Il mérite une belle mobilisation collective. Elle est en train de prendre corps sur des bases solides. 

Hier, j'ai adressé aux entrepreneurs, commerçants et artisans de St Paul les axes prioritaires sur lesquels nous travaillons. D'abord, mes excuses auprès de ceux qui ont été involontairement oubliés. Le site Internet de la mairie est très mal fait sur ce point notamment avec des oublis notoires. J'ai complété mais je ne peux pas garantir que ce soit complet. J'ai constaté avec plaisir le nombre élevé de personnes engagées dans des activités d'entreprises, de commerces et d'artisanat. Il n'est pas possible de comprendre la charge d'être à son compte avec l'incertitude du chiffre d'affaires à réaliser sans avoir connu cette réalité. C'est un poids moral considérable. Ce poids doit être respecté. Il doit être honoré. Il faut donc rompre avec des habitudes trop développées. 1) Une entreprise doit vivre par ses marges. La règle de la course permanente au moins disant est une aberration totale. On constate d'ailleurs souvent des professionnels de la politique qui claquent notre argent par les fenêtres pour des sujets éphémères imposer ensuite à des entreprises des bas prix irréels. La marge bénéficiaire doit être respectée. Elle est la garantie des emplois actuels et à venir. La qualité a un prix. Ce prix doit être reconnu. 2) Il faut donner la priorité au local. Une Commune doit poser les conditions de marchés pour que les entreprises sur son territoire puissent compter sur des travaux de proximité. L'Etat doit lever les contraintes en la matière. Aujourd'hui, en France, il n'y a plus d'Etat. L'Etat se couche devant le moindre mouvement organisé. Ou il entretient le flou qui est le socle de la paralysie. Ses dysfonctionnements sont considérables. Dernièrement, quand j'ai vu le Préfet venir à St Paul pour l'inauguration de la salle des fêtes (Le Ruban ?), je pensais qu'il venait chercher l'arrêté de délégation de signatures du Villarey que la Préfecture n'arrive pas à retrouver en dépit des nombreuses demandes. Non, il venait couper un ruban ... C'est l'inversion des genres. Le contrôle de légalité est en panne mais l'image veut sauver les apparences. 3) Et enfin, il faut en finir avec la mentalité du "petit chef" qui est un boulet énorme pour entreprendre. Avec l'expérience, j'ai constaté que moins un élu avait eu ou a du pouvoir dans sa vie professionnelle personnelle plus il exerçait à fond la petite parcelle de pouvoir que lui donnait temporairement la vie publique. Cette mentalité du "petit chef" est un obstacle terrible. Il faut faciliter et non pas complexifier. Rendre de la Liberté. Faire confiance. Ce sont ces ruptures là qui sont indispensables. 

Une Métropole c'est quoi ? C'est une entité territoriale qui forme un ensemble. Mais l'ampleur actuelle des bouchons casse totalement cette logique d'ensemble. Ce matin, pour faire Varces - Grenoble à 08 heures, il fallait 1 heure 45 ! Dans les recherches d'emplois, on constate de plus en plus des personnes qui refusent des emplois qui, par leur localisation, vont imposer des trajets avec trop de bouchons, par exemple des personnes du bas voironnais pouvant venir travailler sur Echirolles. Ou des habitants du sud agglo aller dans le bas grésivaudan. Ce qui est très étonnant, c'est l'absence d'informations. Pas d'application numérique pour conseiller en live les itinéraires de contournement à la différence par exemple de OnDijon. Pas d'information précise sur des chantiers à venir et leurs conséquences pratiques. Il est demandé aux automobilistes de subir. C'est la seule perspective. Et les travaux sur le carrefour du Rondeau n'ont pas débuté. Une situation particulièrement préoccupante.

C'est le vrai clivage de la période actuelle. D'un côté ceux qui veulent continuer à dériver sur la lancée des dernières décennies. D'un autre côté, ceux qui considèrent qu'il n'est jamais trop tard pour corriger une mauvaise direction. Nous devons clairement nous inscrire dans cette seconde hypothèse. Courant la semaine prochaine, nos premières propositions finalisées seront publiées. Elles sont en rupture totale avec les errements des dernières années. Pour réagir face aux défis, il faut casser les règles, rompre avec les traditions. Plus nous serons rassemblés sur ces valeurs, plus notre voix comptera.

L'actuelle situation ne peut pas durer encore 3 ans et pire encore s'aggraver avec les travaux du Rondeau. Les limites du tolérable sont franchies. De nombreuses mesures pragmatiques seraient possibles pour déjà montrer l'intention de ne pas pénaliser en permanence les automobilistes. Les élus sortants de la Métro ont tort de ne pas mesurer l'ampleur de l'exaspération actuelle qui ressort des audiences comme des commentaires sur les réseaux sociaux dès que ce sujet est abordé.

J'ai eu plaisir à communiquer quelques unes de nos propositions pour les seniors afin de collecter des réactions, des propositions. Il y a beaucoup d'améliorations à vivre notamment pour le maintien à domicile ou la création d'équipements médicalisés à taille humaine. De belles actions quotidiennes sont possibles pour rendre la vie plus facile pour les seniors. 

Nombreux exposants. Nombreux visiteurs. Belle réussite du vide grenier du Sou des Ecoles. Le plaisir d'y participer en début d'après-midi et de discuter ainsi avec des habitants de St Paul. Bravo aux organisateurs qui témoignent d'une belle détermination bénévole pour renforcer les moyens de l'Ecole.

Ai sommaire notamment : Brise Tourte, sources de Bozonat et ARS, listes électorales, dénomination de la salle des fêtes, situation des déchetteries, bugs dans la salle des fêtes ... Pour être destinataire : un simple mail à [email protected]

Lettre transmise demain lundi. 

Ce matin, j'ai remis à VivaCité des vêtements. Je ne peux pas écrire "j'ai eu plaisir à remettre" parce que ce serait cautionner le fait que dans notre pays des personnes doivent recourir à la "seconde vie" de vêtements et de jouets pour y accéder. C'est particulièrement contrariant d'imaginer qu'il puisse en être ainsi. En réalité, avec Marie, quand nous effectuons ce tri, nous le faisons avec l'esprit de la vraie première vie des vêtements. Ceux qui sont usés sont jetés. Ceux qui sont quasi-neufs mais peu portés désormais peuvent être donnés. C'est la vraie première vie positive pour ces vêtements. Une réelle forme de nouvelle utilité. Nous espérons qu'ils auront une belle nouvelle vie. Respectés. Utiles. Le partage n'existe réellement que lorsqu'il demande aux donateurs l'effort de se séparer de ce qui est encore apprécié. C'est la différence avec le fait de jeter. Belle nouvelle vie à ces vêtements que nous avons aimés.

La municipalité sortante de St Paul de Varces devrait sortir du flou permanent. Ses élus à la Métro s'abstiennent sur la délibération fermant la déchetterie de St Paul de Varces. Mais après, ils organisent la protestation ... contre la fermeture. Ils se font élire en promettant de ne pas faire Le Villarey. Puis ils réalisent Le Villarey en le densifiant passant de 58 à 80 logements. Et aujourd'hui, journée mondiale des animaux, faire un constat simple, loin de toute polémique. L'Isère a la parlementaire la plus mal notée pour la défense de la cause animale : Frédérique Puissat : 0, 1 / 20. Quand faut-il faire confiance aux élus de la municipalité sortante : quand ils s'enflamment sur les réseaux sociaux pour les journées portes ouvertes du refuge des merles ou quand ils font de Frédérique Puissat, LA parlementaire la plus mal notée pour la défense de la cause animale, leur invitée d'honneur pour l'inauguration de la nouvelle salle des fêtes. S'y retrouvent-ils encore dans toutes ces contradictions ?

L'enfance reste l'une des fortes compétences des Communes. J'ai eu plaisir à confirmer aux Assistantes maternelles et familiales de St Paul de Varces que l'enfance était notre priorité. Pour que l'enfance soit une belle récré. La récré dans l'enfance c'est le symbole du moment des loisirs, des plaisirs, des jeux ... Les soucis arriveront toujours trop vite plus tard : examens scolaires, transports ... Parmi nos priorités, "... Les jeunes couples doivent avoir l’assurance que sur la Commune leurs enfants auront une Ecole primaire de qualité avec un environnement péri-scolaire sécurisé garantissant leur épanouissement personnel. Le Groupe scolaire Les Epis d’Or a été conçu dans cette logique. Il doit rester au milieu des champs. De façon prioritaire, la superficie foncière du Villarey 1 et 2 sera purgée de toute affaire immobilière pour être affectée à un parc écologique pédagogique comprenant notamment un arboretum et des espaces de jeux doux dans le calme et dans la découverte de l’environnement (parrainages d'arbres ...). C’est la vocation naturelle historique de ce cœur village qui doit incarner la « vie au vert » et non pas le béton et le bitume. Cet engagement sera assorti d’un dispositif de pouvoir de révocation s’il ne devait pas être respecté. Ce pouvoir de révocation sera présenté dans les prochaines semaines de façon très détaillée....".

Une lettre détaillée est adressée aux responsables associatifs exposant le détail de propositions actuellement à l'étude dont la proposition de budgets participatifs. "... Cette culture de la confiance partagée s’accompagnera de la mise en place d’un budget participatif dont le contenu sera directement décidé par les associations. Nous devons avoir conscience ensemble, sans le moindre esprit polémique, de l’originalité des 5 dernières années. 8 démissions au sein même de l’équipe de base de la municipalité sortante, des réunions publiques qui donnent lieu à des expressions d’élus apostrophant des citoyens exprimant tout simplement et courtoisement leur droit à penser autrement sur des projets municipaux, ceux qui ont été présents lors de la dernière séance du Conseil Municipal du 12 septembre ont été choqués par l’ambiance générale violente…. : voilà ce qu’il ne faut plus vivre. Ensemble, nous devons emprunter en commun le chemin du travail collectif dans le respect de l’autre. La Commune compte de nombreux talents. C’est sa chance. Tous ces talents doivent travailler ensemble dans le respect de leur diversité. Ces budgets participatifs seront le symbole de cette confiance partagée dans le respect de l’autre...". 

Sur le terrain, des habitants sont de plus en plus interrogatifs sur la nouvelle salle polyvalente. Pourquoi ce nom ? A quoi correspond-il ? Combien de places de stationnement réservées pour les personnes à mobilité réduite respectant les contraintes légales fixées en avril 2017 : largeur minimale de 3 mètres 30, longueur minimale de 5 m ... ? Et gros problème des marquages au sol tout particulièrement pour le badminton qui ne peut pas débuter ?

Par ailleurs, semaine marquée sur le terrain par un conflit fort sur les conditions d'accès à un chantier pour un lotissement aux Ruines. Sur tous ces points très pratiques, c'est dommage que la page Facebook de la mairie n'apporte pas les réponses attendues se transformant de plus en plus en outil électoral pour une éventuelle candidature de la municipalité sortante qui enregistrerait de nombreuses défections en perspective de mars 2020 parmi des éventuels nouveaux candidats pour compléter les 8 démissionnaires et l'élue qui habite désormais Lyon. 

Depuis le 1er septembre 2019, la Loi impose des règles très précises dans la gestion des supports institutionnels publics de communication dont ceux des mairies. Pour résumer, ils ne doivent pas être gérés dans des conditions de nature à modifier des rubriques pour avantager des membres d'une municipalité. Ni ajouter des rubriques. Ni en retrancher. Statu quo complet et neutralité des informations à venir. Or la municipalité sortante retire la rubrique institutionnelle de la tournée des hameaux. Cette rubrique avait probablement deux torts aux yeux des gestionnaires du site : 1) mettre en évidence qu'une seule visite sur 6 ans était intervenue par hameau alors que l'engagement initial était celui d'une visite par ... an. 2) dresser la liste des engagements et exposer à la comparaison entre les engagements pris et les engagements ... réalisés. Déjà confrontée à une sévère correction pour une faute juridique gravissime sur les permis de construire du Villarey 1, avec ce dossier, la municipalité sortante est entrée dans une nouvelle zone grise face aux obligations légales qui s'imposent à elle aussi.

Sur la base des nombreuses réponses adressées au printemps au questionnaire diffusé sur la Commune, 38 propositions détaillées ont été préparées. Elles sont très détaillées car les habitants attendent de retrouver confiance dans leurs élus municipaux. Une confiance qui a été cassée ces dernières années par plusieurs facteurs. D'abord les 8 démissions internes qui ont été les révélations de tensions internes au point de faire exploser une équipe initiale. Ensuite, le virage à 180 ° sur le dossier essentiel du Villarey par rapport aux écrits de 2013 et 2014. Enfin, les variations qui peuvent exister dans les versions données par dossier selon les interlocuteurs. Face à ce climat, il faut donc rétablir la confiance. Ce qui passe par des actes clairs. Au cours des 15 prochains jours, des pré-propositions seront communiquées aux partenaires institutionnels classiques de la Commune (associations, entreprises, commerces ...). Ce qui permettra de collecter les réactions utiles. Et l'équipe sera formalisée avant le 15 novembre, ce qui permettra d'effectuer les arbitrages définitifs sur les bases les plus concertées. Profiter de cet article pour remercier les nombreuses personnes qui communiquent des informations sur des dossiers municipaux et celles qui expriment leur volonté de participation engagée. 

Publication ce jour de la lettre 53. Au sommaire : le point sur Le Villarey 1, le dossier sur la suppression de la déchetterie, celui des effectifs scolaires et la situation de la protection du Patrimoine. Pour être destinataire de cette publication, il suffit de passer un mail à [email protected] 

Et si l'enfumage sur les déchetteries municipales prenait fin ? Les élus sortants de la Métro achètent 325 786 € un foncier sur Varces pour la création d'une déchetterie intercommunale. Délibération adoptée sans un seul vote CONTRE en février 2018. Le foncier est calculé pour accueillir des équipements précis, calibrés pour des utilisations détaillées. Seulement, une fois le vote intervenu, les élus constatent le tollé généralisé. Le maire de Varces enregistre l'opposition des entreprises riveraines. Le maire de St Paul de Varces enregistre le tollé des utilisateurs voués demain à faire des déplacements lointains. Conséquences : le maire de Varces fait durer les "tracasseries" pour délivrer le permis de construire le plus tardivement possible. Il est actuellement question de ... difficultés de bornage .... Et le maire de St Paul de Varces organise la contestation qu'il n'avait pas eu le courage ou la lucidité de mener personnellement lors du vote à la Métro. Pour le récompenser pour ses très nombreux votes positifs, la Métro fait un geste : elle remet en mairie et non directement aux habitants le formulaire d'un test bidon qui est distribué par les ... opposants au vote de la Métro. On imagine la fiabilité du test comme si la police nationale indiquait à des automobilistes le jour et l'heure où elle va faire un test de limitation de vitesse sur une voie de circulation pour vérifier si l'implantation d'un radar se justifie ... Tout ceci n'a qu'un objectif : tenir dans l'illusion jusqu'aux élections municipales. Mais le foncier de la déchetterie comprend des espaces dont des végéteries calibrées pour les 3 Communes. Comment est-il possible de fonctionner sérieusement sur de telles bases aussi "solides" que du ... sable ? Quel mépris pour les citoyens ! 

Il y eut l'alerte des conditions de révision du jugement du 5 mai 2017 avec des attestations en la circonstance d'une extrême gravité car ne correspondant pas à la réalité administrative des documents publics. Depuis quelques jours, avec le nombre de retours d'envois postaux sur la base d'adresses figurant sur les listes électorales, des doutes graves ont de quoi prendre naissance. Dans les prochains jours, les autorités compétentes seront saisies.

A partir de la semaine prochaine, à destination notamment de nombreuses personnes qui ont manifesté leur intention de participer aux élections municipales de mars 2020, et sur la base de propositions très détaillées inspirées pour partie des réponses au questionnaire du printemps 2019 (merci pour la belle participation !), communication de 38 propositions clefs : choisir d'avancer pour rompre avec l'immobilisme ou avec les reculs actuels. 5 grandes priorités. 38 propositions très précises organisées autour de ces 5 priorités. 

Ce week-end en France, c'est la fête du Patrimoine. Mais avant de célébrer à juste titre des "vieilles pierres" pour l'essentiel, il y a un patrimoine qui mériterait d'être fêté c'est la nature. Une fête comme patrimoine commun historique. Or dans ce domaine, la nature marque cruellement de vrais défenseurs. Avec les réseaux sociaux, grâce notamment à l'historique qu'ils portent, tant de masques tombent rapidement. Dernier exemple en date : la fête du pain à Claix le week-end dernier. Nathalie Cotte a, je le pense, une vraie fibre solide de défense de la nature. Mais le reste du défilé quand on voit des élus sortants de la Métro qui ont voté tous les textes du PLUi qui saccage la nature dans le péri-urbain, quelle hypocrisie ! Pour eux le mot nature c'est un fonds de commerce politique. Mais dans les faits, ils s'en moquent totalement. Tant que la vie publique fonctionnera avec des hypocrisies de ce type, elle s'enfoncera dans la crise ouverte depuis plusieurs décennies déjà. 

Depuis quelques jours déjà, l'eau du robinet des Mallets est marquée par une forte odeur et par un goût prononcé de chlore. Cela peut signifier que la source des Guthins a dû compenser la faiblesse de la source des Mousses. Un fait qui mériterait d'être expliqué par la Métro et par la municipalité sortante. La chloration à forte dose a des effets qui méritent d'être clarifiés. Et si c'est le cas, cela montre l'urgence d'une alternative d'alimentation en eau pour ce hameau. 

Sur la Commune de St Paul de Varces a été livré dernièrement un terrain de football synthétique. Une réalisation nécessaire dont l’utilité n’est pas contestée. Mais des questions de plus en plus nombreuses sont posées sur, semble-t-il, l’utilisation de granulats de pneumatiques usés pour remblayer le terrain. Il est question de 48 sacs de 850 kg chacun (?). Si ce fait et ce chiffre devaient être confirmés, c’est un montant très élevé. Or des alertes sont intervenues sur de tels matériaux. Plusieurs ministères ont tout dernièrement saisi l'Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour évaluer "les risques liés à l'utilisation des granulats de caoutchouc recyclés notamment dans les terrains de sports synthétiques". "L’Anses étudiera les principales voies d’exposition pour la population générale, la population en milieu de travail". Pour dissiper toutes les inquiétudes sur ce terrain dont l'exposition aux sources dites de Bozonat, il serait utile que la municipalité sortante et l'ARS donnent toutes les informations pour mettre un terme rapide aux questions sur ce sujet.