Denis Bonzy

Pour boucler la présentation de la situation de crise financière de la Commune de St Paul de Varces (déficit de 1M5 lors de l'exercice 2019 avec en + un portage désormais de 2M€ de dettes), je vais donner les 3 sentiments qui sont les miens à l'issue des 2 premières séances publiques du Conseil Municipal (4 et 23 juillet). Ma première surprise, c'est l'ampleur du mépris généralisé. On me l'avait annoncé mais à vivre, c'est stupéfiant à ce point.

Pendant la campagne électorale, les 19 membres de l'équipe de David Richard ont accepté de cautionner des faits graves dont l'anonymat et les insultes. D'ordinaire, ces faits disqualifient ceux qui se comportent ainsi.

Mais là désormais comme élus, il y a un climat inédit. Prenons des exemples concrets. Lors de la séance du 4 juillet, le nombre de places devait être limité à 15. Il y avait plus du double de personnes serrées. Une délibération vise un article en lui donnant ensuite un contenu différent de celui de l'article en question. Puis lors du procès-verbal de la séance, des propos sont modifiés. Fait grave. Excuse donnée par David Richard "c'est un procès-verbal et pas un verbatim". En effet, si c'était un "verbatim", le document ne s'intitulerait pas ..."procès verbal". 

Les adjoints ne prennent jamais la parole. Les Conseillers Municipaux Délégués non plus. Ils sont là pour soutenir et non pas pour co-diriger. 

Aucune proposition de l'opposition n'a été retenue. Et pourtant l'opposition représente de 62 à 55 % de la population selon les tours du scrutin !

Les documents sont envoyés à 48 heures de la tenue du Conseil. Et fractionnés. 

La liste est interminable de tout ce qui révèle un mépris généralisé des règles, de la courtoisie et plus simplement du respect d'autrui. 

C'est la première leçon des deux premières séances du Conseil.