Denis Bonzy

Dans la quasi-totalité des Communes, le budget primitif 2020 est déjà voté. Ce n'est pas le cas sur St Paul de Varces. Cette réalité traduit l'embarras de la municipalité sortante pour boucler le budget 2020. Une année impactée par la charge de la dette pour la réfection de la salle des fêtes + le plan de protection contre les risques naturels voté le 2 décembre 2019 (2M€). Une année d'élection, la sagesse, c'est d'organiser sur décembre un débat d'orientation budgétaire pour permettre à toutes les composantes du Conseil Municipal de s'accorder l'état des comptes. Et ensuite sur février, de voter le budget primitif sur des bases de continuité budgétaire, ce qui permet à une éventuelle nouvelle équipe municipale de procéder à une délibération modificative en juin en ayant bénéficié de la période de fin mars à mi-juin pour calmement lister les ajustements nécessaires. C'est la démarche la plus correcte. Là, à l'opposé de cette démarche, la municipalité sortante n'a pas engagé de débat d'orientation budgétaire. Elle n'y était pas obligée. Mais c'était mieux de le faire. Et elle donne le sentiment de repousser le vote du budget à la période post électorale. C'est de nature à inquiéter compte tenu des chiffres donnés par l'opposition municipale au sein du Conseil Municipal. La municipalité sortante devrait faire preuve de davantage de transparence et de respect de l'année particulière qu'est une année électorale pour "jouer fair-play" et mettre tous les chiffres sur la table même s'ils doivent beaucoup inquiéter.