Denis Bonzy

Michel Barnier et les chocs en stock : la chute de Michel Barnier impose des constats : 1) l'affaissement du personnel politique français. Cette assemblée nationale où les discours sont dans le bouhaha permanent. Michel Barnier était présenté comme "old school". C'est exact que cet univers d'éructations permanentes n'a jamais été le sien. Mais cet univers en dit long sur les citoyens français qui acceptent d'être représentés par des élus de ce type, avec souvent une telle inculture assumée, un parcours marginal revendiqué. Et ce sont eux des donneurs de leçons .... 

2) C'est la victoire de "l'Etat profond" : l'instabilité politique c'est le règne des directeurs des administrations centrales qui eux sont permanents. Donc c'est le règne de la continuité. 3) C'est la consécration des mensonges. Aujourd'hui il est possible d'amender un texte : sacrée découverte ... Les projets présentés par Michel Barnier pouvaient être pareillement amendés courant le 1er trimestre 2025 : lui laisser la chance d'une courte durée. Mais, ce qui était voulu, c'est la crise. Tous les prétextes étaient bons pour l'installer. Voilà la vérité. 4) La crise portée par qui ? Par des Insoumis ! Quelle autre démocratie occidentale a aujourd'hui un parti de cet ordre avec comme compagnons de routes le PCF et des socialistes scotchés à leurs mandats ?

Toujours avoir à l'esprit le mot de JFK sur le collectivisme "la liberté n'est pas parfaite. La démocratie n'est pas parfaite. Mais aucun de ces régimes n'a besoin de murs pour garder la population sur son territoire !". Un mot toujours d'actualité.