L'air de rien ... : la vraie novation civique des années 2010 : l'émergence des animateurs-amuseurs. Le temps des réalisations est passé. Il faut vivre la fête dans les villes et villages. Les animations deviennent le programme et souvent l'entrée en piste électorale. Grenoble en est une caricature. Tout ne serait que fêtes et convivialité. Quelles réalisations d'ampleur resteront attachées aux municipalités Piolle ? Aucune si ce n'est des références lointaines à la fête de la chauve-souris, la fête des Tuiles, les jardins potagers sur les toits ... Une génération entrée en poste par les animations mais qui risque de sortir des postes parce que limitée aux animations.Les sujets d'équipements, de compétitivité territoriale ont attendu. Il y a donc un recul qui est aujourd'hui constaté.
Cette classe politique part d'idées simples :
l'animateur est bon,
il ne fait pas de politique puisqu'il fait des animations,
on peut donc lui faire confiance parce qu'en plus l'animation est sympa.
C'est le pari sur la démocratie des crédules !
L'animation est souvent le faux habit du vrai habit qui est celui d'un militant politique en pleine campagne électorale.
Un exemple : Vallée de la Gresse en transition : ils ne font que des fêtes : les familles vertes, les coloriages, les boites aux lettres animées.... Qui dirige cette association ? Un militant écolo très engagé dans les élections, co-président du comité de soutien d'Eric Piolle lors des primaires écolos !
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