18/02/22 : une campagne présidentielle bien surprenante

Je suis très surpris par l'actuelle ambiance de haine de la France qui peut conduire à une repentance quasi généralisée. Ambiance souvent portée par des jeunes issus de l'extrême gauche qui refont l'histoire comme si elle était le cumul de fautes et d'erreurs. Ils sont souvent à peine sortis du cycle universitaire, nourris aux biberons des financements publics et ils vont sur les plateaux TV pour donner des leçons à la terre entière

La haine de la France, c'est la haine des Français et tout particulièrement la haine des générations qui ont fait notre passé. Dans des circonstances analogues, je suis très curieux de savoir comment se seraient comportés ces donneurs de leçons des critiques généralisées. Dans mon bureau, deux objets occupent une place particulière. Un tableau remis au frère de mon grand-père paternel à l'issue de son service militaire (classe 1924). Combien de jeunes actuellement consacreraient autant de temps de leur vie pour la défense du pays dans des territoires lointains ? Second objet : le cartable de mon père quand il allait à l'école primaire dans les années 30 : une sacoche de bois tenant par la ficelle avec son nom inscrit au couteau sur le fond de la sacoche. Ces générations ont connu des épreuves considérables : les guerres, le rationnement, la reconstruction, les maladies qui fauchaient en pleine jeunesse un frère ou une soeur ... La haine de la France, c'est une insulte à leur mémoire. Lors de l'actuelle présidentielle dans ce climat si délétère de nullité ambiante, il devrait y avoir davantage de citoyens qui sortent de la réserve pour dire calmement mais fermement : assez ! Ces générations ont droit à tout notre respect. Que les donneurs de leçons fassent leurs preuves avant de piétiner l'héritage de ceux qui les ont précédés. 

DB


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  • denis bonzy