17 juillet 2023 : la nécessité d'une vision globale pour les services publics de l'enseignement dans la proximité

Equipements publics pour la petite enfance et la scolarité primaire : 6 à 7 ans de crises graves à venir : #SurLeTerrain c'est une question souvent posée. Il faut regarder les faits avec lucidité sans déni ni polémique. L'actuelle municipalité a fait un choix important : ne pas réserver du foncier public pour des équipements futurs. Elle pouvait adapter le plan d'aménagement du Villarey pour garder un foncier public à proximité de l'école. Elle n'a pas fait ce choix.

Donc elle a aujourd'hui deux hypothèses : 1) densifier l'actuel espace des Epis d'Or en supprimant des espaces de verdure. 2) Acquérir à proximité un espace complémentaire pour bâtir une nouvelle logique d'ensemble. Dans ce cas, deux sous-hypothèses : 2a) l'acquisition peut se produire à l'amiable, les délais sont raccourcis. 2b) l'acquisition ne se produit pas à l'amiable, il y a blocage durable. Il y a donc une probable séquence temps de 6 à 7 ans avec des crises graves de capacités des actuels équipements publics. Les habitants de #stpauldevarces sortent progressivement d'une infantilisation qui consiste à considérer que la vie municipale pourrait se réduire à des jeux ou à des animations. Faire la fête c'est bien mais pas au prix de ne pas gérer des sujets lourds pour l'avenir.

Pour ces dossiers, il faut compter avec le temps incompressible qui suppose la juste appréciation des délais suppose pour intégrer des séquences temps incontournables avec des délais incompressibles. A supposer que la Collectivité soit propriétaire du foncier, elle doit engager un concours d'architectes. Puis le choix opéré, un appel à concurrence doit être engagé pour le choix des intervenants par lot pour la construction. Puis c'est l'étape proprement dite de la construction. A l'issue de la construction, l'étape de la vérification de la conformité de l'équipement. Si des réserves ont été émises, elles doivent être levées avant l'ouverture au public .... Toutes ces étapes sont incontournables. Les délais globaux de 25 à 30 mois sont probables. Par conséquent, des déclarations actuelles sur des "générations champignons" avec des équipements qui pousseraient en une saison sont totalement irréalistes. C'est un vrai problème actuellement sur #stpauldevarces que l'émission de telles déclarations déconnectées de toute réalité matérielle des faits.

Ces délais vont donner un espace particulier à la crise des capacités des collèges de proximité qui est inscrite dans les chiffres actuels. En 1990, le bassin de recrutement du canton de Vif compte 32 246 habitants. Il y a alors 5 collèges. Aujourd'hui, ce même bassin de recrutement compte 39 778 habitants et il y a 4 collèges.

Sur Le Pont de Claix, le collège Mandela (ex Moucherotte) est devenu le collège de Pont de Claix. A Claix, le collège Pompidou est devenu le collège de Claix et non plus Claix - Varces.

A Vif, Massegu craque sous les effectifs (Vif + Le Gua).

Et à Varces, celui de Varces s'apprête à craquer sous les effectifs : Varces + #stpauldevarces. La pression démographique est considérable. Varces est passée de 4 592 habitants (1990) à 8 329 habitants (2020). St Paul est passée de 1 530 habitants (1990) à 2 235 habitants (2020). Et ces deux Communes accueillent surtout des jeunes couples donc des enfants à scolariser.

La crise des prochaines années est considérable. Elle est inscrite dans les actuels chiffres.

Cette période demande une vision globale.

Une vision dans l'espace pour donner une logique d'ensemble aux services publics selon les âges.

Une vision dans les financements car la remise à niveau est d'un montant élevé.

Une vision dans les relations avec les collectivités compétentes. La relance du Lycée de la Vallée de la Gresse demande une large mobilisation locale qui aujourd'hui fait défaut chez les actuels élus municipaux. 

Prenons un exemple précis lié à la vie quotidienne : les lycées. Le sud de l’agglomération grenobloise explose. Le projet de lycée de la Vallée de la Gresse n’a pas avancé.

Existe-t-il une seule motion de la Métro et des Communes concernées pour présenter un projet ? Non !

Une seule motion du Département pour montrer l’urgence de ce qui serait un changement considérable dans la vie quotidienne ? Non.

De même pour les Communes directement concernées ? Non.

Et dans le même temps, exemple parmi d’autres, grâce à une très large mobilisation positive des élus locaux, dans l’Ain, pour un seul bassin de vie (la Plaine de l’Ain) la Région investit 77 millions d’euros pour les lycées du secteur dont 35 M€ pour un nouveau lycée totalement neuf avec une remarquable section sports études.

Un lycée dans le sud de l’agglomération, c’est un changement de vie immédiat pour les lycéens, moins de fatigue de trajets et pour les parents et une façon de contribuer à un moindre trafic routier en direction de la ville centre.

 L’immobilisme local actuel est dramatique. Dans l’agglomération grenobloise, l’imagination n’est pas mobilisée pour avancer mais pour trouver le fauteur-alibi qui permet d’excuser l’immobilisme. 


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  • denis bonzy