Non : trois lettres qui changent beaucoup, voire parfois tout. Apprendre à dire "non" demande souvent un long apprentissage parce que notamment le moule de l'éducation prépare au "oui". Dire "non" demande de l'assurance. Dire "oui" est tellement plus facile et souple. Dire "non" c'est s'affirmer. Oser défendre ses idées. Ses valeurs dès qu'elles sont menacées. C'est le message qui a connu le plus grand déficit dans la vie publique locale face à la Métro. Pour bien défendre leurs Communes, des élus locaux n'ont jamais assez osé dire "non". Bien davantage, par un mimétisme quasi-irréel, des élus sortants sont parfois devenus des partisans du "oui" à l'opposé de leurs ancrages passés. Comme s'ils avaient perdu toute liberté. Surtout en oubliant à tort que chaque "non" cache un "oui" : oui à une autre solution ! Par conséquent, dire "non" ce n'est pas négatif. C'est défendre une autre solution positive. Une autre politique publique. C'est tout l'enjeu du 20 décembre avec le PLUi. C'est une monstruosité juridique. Mais c'est surtout la clef pour un massacre de l'environnement. Cet enjeu méritera de compter les "non" avec attention.
13/12/2019 : pour la réhabilitation du "non"
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