13/01/2020 : et si nous défendions d'abord la modernité ?

La modernité c'est quoi ? 1) C'est respecter la démocratie directe qui n'a pas vocation à être jetée à la poubelle dès qu'elle contrarie les souhaits de notables ou de gros intérêts financiers. En janvier 2012, cette démocratie directe s'est exprimée lors d'un référendum municipal écartant le projet d'alors du Villarey (60 logements). Et de façon claire 55 % / 45 %. 2) La modernité c'est prendre le tournant du changement climatique en respectant les espaces naturels, la biodiversité. Depuis Toulouse 2015, ces axes ont été présentés comme indispensables par les meilleurs experts. Et ici, ce serait à l'opposé le temps du bitume et du béton... 3) C'est aussi respecter la liberté d'expression. Pourquoi arracher sauvagement en permanence de façon répétée une affiche au contenu poli qui exprime une opinion alors même qu'elle prend le soin de laisser des espaces pour d'autres formes d'expressions ? 4) La modernité, c'est honorer la transparence de tout un processus de décision publique : qui a décidé quoi ? Pourquoi ? Pour quelles conséquences pour tous ? Bref, l'opposé de ce qui est vécu pour le projet d'affaire immobilière du Villarey. 5) La modernité c'est respecter une école au milieu des champs avec sa "rue des enfants" (chemin de l'Aplhabet), espace dédié avant de devenir le chemin des chantiers. 6) La modernité c'est enfin répondre aux questions de citoyens et ne pas afficher un mépris permanent comme s'ils n'avaient pas le droit de savoir. Toutes ces belles valeurs sont aujourd'hui gravement mises en danger quand méthodiquement de façon répétée cette affiche est déchirée. Parce que cette opinion a le droit d'exister, le droit d'être défendue et le droit d'être tout simplement affichée. Avec de telles méthodes, l'enjeu du Villarey prend une portée qui dépasse de loin une seule affaire immobilière. 


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