11/08/2019 : Le Villarey 1 : la diversion va durer encore combien de temps ?

Hier soir, j'ai feuilleté rapidement la nouvelle formule du magazine municipal toutes pages en couleur sur papier glacé de luxe. C'est un support payé par tous les contribuables. La partie relative au Villarey 1 m'a déçu en toute sincérité. L'enjeu aujourd'hui n'est pas de faire vivre des polémiques sur le passé. Polémiques auxquelles je suis toujours resté extérieur sur ce sujet car officiellement publiquement depuis 1991 j'ai toujours eu une seule et même opinion sur le devenir de cet espace de verdure à proximité de l'Ecole. 6 questions pratiques méritaient d'être traitées sérieusement et elles ne l'ont pas été. 1) Depuis 2 ans, nous attendons toujours la publication du rapport promis par David Richard sur les impacts financiers de cette opération. C'est dommage de ne pas avoir profité de ce document pour respecter cet engagement public. 2) Les habitants ont le droit de savoir précisément sur des enjeux quotidiens majeurs. Aujourd'hui, les habitants de Collaboeuf entendent dire que le trafic routier passera par ... Les Ruines et Le Meinget. Mais des habitants des Ruines ont l'assurance que le trafic passera par ... Collaboeuf. Ce qui est sûr c'est que le trafic passera quelque part. Les matériaux du chantier ne seront pas parachutés et les 240 habitants ne quitteront pas leurs foyers par la planche de surf volante de Zapata. Et en fonction de la voirie choisie, quelles conséquences sur le gabarit ? 3) Le chantier est annoncé pour 3 ans de trafics dangereux de forts volumes : là aussi, quel tracé ? 4) Pourquoi les recours déposés ne sont-ils pas présentés au moins au niveau de leurs principaux moyens juridiques ? Et d'ailleurs à date de publication de ce magazine payé par tous les contribuables, le chiffre mentionné du nombre des recours est erroné. 5) Il y a deux mentions qui sont lourdes de sens. Celle sur le timing du PLU en 2014. Pourquoi l'actuelle municipalité sortante n'a pas "corrigé le tir" alors qu'elle le pouvait à cette étape juridiquement ? Et, point technique juste, l'opération est un portage financier gagé sur du foncier et non pas un transfert initial définitif de propriété. Pourquoi la municipalité n'a pas mobilisé ses recettes exceptionnelles comme la vente de la Maison Rochas pour rembourser cette dette et respecter son engagement électoral contre le Villarey ? 6) Pourquoi se précipite-t-elle actuellement en fondant sa décision sur un PLUi non voté dont elle accepte de cautionner l'anticipation ? Sur ces 6 questions, les habitants qui ont financé ce magazine auraient mérité des réponses précises sur des faits. 


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