08/05/2019 : 728 pages ou quand le diable est dans les détails

Le Villarey, c'est d'abord une bataille d'identité de village. Ma conviction personnelle sur le centre-village n'a jamais varié depuis 1990. C'est la vision d'un espace biologique à protéger comme accès à la zone humide du Lavanchon et comme espace de paix (donc de sécurité) et de loisirs à proximité du Groupe Scolaire. Jusqu'en 2014, l'actuelle municipalité sortante a tenu ce discours. Puis elle l'a abandonné. Totalement. D'où les 80 logements signés dernièrement au nom du maire. Dans les contacts sur le terrain, il y a parfois des personnes, éloignés du Villarey, qui considèrent qu'elles sont peu concernées. Lourde erreur. Tous les habitants sont concernés par le projet car dans les conventions tout passe immédiatement dans le domaine public donc à la charge des contribuables de la Commune : voiries, réseaux ... Tout est transféré à la Commune donc aux contribuables. Le promoteur vend et encaisse les bénéfices. Les contribuables supporteront tout le reste. Toutes les charges dans la durée. Les permis de contruire du Villarey, c'est 728 pages ! Et toujours l'impossibilité de disposer des conditions de désignation du Groupement Lauréat. 728 pages qui finalisent un déséquilibre irréel qui annonce une explosion des impôts municipaux. Jusqu'alors la Commune discutait pour municipaliser des voiries donc déneiger, entretenir le goudron ... là : tout devient tout de suite domaine public. Comme le dit la sagesse populaire, le diable est dans les détails. Mais dans cette opération, le diable sort vite des détails. La facture pour les contribuables s'annonce très lourde. 


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