06/11/2019 : défendre nos chances

En mars 2020, dans de nombreuses Communes de l'agglomération grenobloise, face aux projets actuels de programmes d'urbanisation densifiée, ce ne sera pas un choix comme les autres. La décision sera alors irréversible changeant définitivement l'identité de villages. Cette évolution localement, des élus sortants veulent la présenter comme incontournable. C'est faux. Les logements sont déjà en surnombre dans l'agglomération face à la demande : 17 740 logements vides, vacants, inoccupés !

Il n'y a aucune fatalité à ce que la "pieuvre urbaine" gagne en permanence de l'espace sur la campagne de proximité dans l'agglomération grenobloise. Ces programmes d'urbanisation reposent parfois sur des contre-sens irréels dans la gestion des espaces dont la destruction de zones historiques de biodiversité.

Pour moi, comme pour beaucoup de citoyens, vivre à la campagne, c'est un choix et c'est une chance. C'est ce que nous expliquons avec les mesures de notre programme dont la diffusion débute aujourd'hui (*). Si je suis candidat c'est pour défendre ce choix et cette chance.

Il est souvent question de la Métro, de l'intercommunalité envahissante. Nous ne sommes pas candidats pour subir la Métro et l'intercommunalité. Nous sommes candidats pour façonner la Métro et l'intercommunalité dans le respect de nos valeurs et avec une détermination inébranlable. Cette détermination qui a tant fait défaut à de trop nombreux élus sortants.

Et nous n'avons complexe intellectuel à défendre nos valeurs. Nous ne courons ni après le statut d'élu  ni après de quelconques indemnités. Nous gagnons notre vie en dehors de la politique. Et demain, il en sera toujours ainsi.

Nous ne subissons aucun remord intellectuel à défendre ce que certains veulent qualifier d'égoïsme territorial, de privilèges, de refus de partage de l'espace ... C'est leur droit de qualifier ainsi nos valeurs. Comme c'est notre droit de n'attacher aucune importance à des observations qui sont d'abord celles du mépris, voire pire encore de la simple jalousie.

Comme bon nombre d'autres citoyens, nous considérons que nous partageons déjà tellement trop à notre goût à commencer par les impôts pour des Collectivité si dépensières qu'à leurs yeux l'argent public deviendrait l'argent de personne pouvant être gaspillé à volonté.

Et nous constatons à regret, notamment avec les preuves écrites de messages sur des réseaux sociaux, qu'il y a désormais dans l'agglomération grenobloise un choc frontal inédit de valeurs entre ceux qui veulent nous sanctionner pour le fait d'être campagnard, "bagnolards", proprios (pour reprendre leurs termes publics) ... et ceux qui veulent défendre leur liberté à faire d'autres choix que l'urbanisme densifié socialisé avec la monotonie uniforme du même bitume et du même béton pour tous.

Cette liberté là, nous allons la défendre sans le moindre complexe devant le plus beau des choix : l'élection au suffrage universel direct.

Et si la confiance populaire nous est donnée, nous la défendrons avec force dans toutes ces instances locales qui aujourd'hui affichent si ostentatoirement leur mépris face à des citoyens qui méritent d'être mieux considérés, mieux respectés.

Nous n'avons aucune leçon à recevoir de ces professionnels de la politique qui claquent notre argent dans des conditions inacceptables et qui sont incapables de le gagner en dehors des carrières partisanes organisées au gré de leurs accords en coulisses.

Bien sûr qu'il faut renverser la table des accords locaux entre partis politiques.

Bien sûr qu'il faut réformer la Métro du sous-sol au dernier étage.

Nous avons la volonté de le faire. Plus nous serons nombreux avec cette volonté, plus elle sera gagnante. 

Merci pour votre participation.

Denis 

* : merci aux personnes qui ont passé un mail pour être destinataires. Il suffit de me l'indiquer à [email protected]


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