Denis Bonzy

C'est un vrai sujet de fond sur le sens de tout mandat public : quelle place accordée au long terme ? Il est possible de vivre un mandat public comme la gestion de l'immédiat. A l'opposé, il est aussi possible, voire nécessaire, de vivre un mandat public comme l'engagement à résoudre, de façon préventive  les problèmes de fond susceptibles de se poser à l'avenir dont le décrochage entre les équipements publics et l'évolution démographique d'une collectivité. 

L'actuelle municipalité a choisi le court terme immédiat : gérer les animations : les fêtes. Aucun débat de fond n'a été organisé par elle en séance de conseil depuis 6 mois. 2 commissions ont été créées : animations et environnement. Avec les divisions parcellaires qui fleurissent sur la Commune, l'explosion démographique conduit à des difficultés considérables. Des mises à niveau préventives sont indispensables. Les équipements scolaires de proximité (Epis d'Or et Collèges) seront en crises dès la rentrée de septembre 2022. La réalité des chiffres est implacable. C'est comme la personne qui expliquerait qu'une taille de pointure de 43 peut entrer dans une chaussure de 37 : il n'y a que le baratin politique et l'indifférence militante qui peut autoriser de telles "anomalies" qui n'existent jamais dans la vraie vie. La crise est engagée. Comme toujours, il y a des délais de mises en surface. Ces délais sont engagés aussi. Eviter la prospective, c'est s'infliger à moyen terme la torture de la revanche des faits. C'est le choix des 14 membres de la liste Richard au sein du conseil. Ils ont vu que cela avant fonctionné en juin 2020 et n'imaginent pas qu'il puisse en être autrement demain. Dans la vie, l'histoire repasse rarement les mêmes plats ... quoique ...