Il y a aujourd'hui deux chocs de fond qui doivent structurer les choix de mars 2020. Le 1er choc est entre ceux qui défendent l'étalement urbain et ceux qui défendent la diversité des territoires. Ce n'est pas un débat nouveau. Ce débat de fond existe dans l'agglo depuis le milieu des années 90. Comme président alors de l'Agence d'Urbanisme de la Région Grenobloise (AURG), j'ai encore des publications de l'époque avec les arguments exposés. Ce qui est nouveau, c'est qu'au grignotage doux d'avant hier succède aujourd'hui une accélération considérable de l'urbanisation densifiée. Le second choc, c'est dans la conception même de l'intercommunalité. L'intercommunalité est-elle vouée à coiffer les Communes ou les Communes doivent-elles être forces de propositions pour faire vivre l'intercommunalité ? Le maire sortant de St Paul de Varces croit à l'étalement urbain et à la disparition des Communes. C'est d'ailleurs dans le texte même de débats avec des comptes-rendus rédigés sous son contrôle. Pour ma part, depuis toujours, je crois à l'opposé de ces repères. J'ai toujours défendu la diversité des territoires et la conception de l'intercommunalité à partir de la volonté des Communes. Dans cette logique, St Paul de Varces doit être un village qui privilégie la vie en plein air. La nature y est belle. Il s'agit de la respecter et d'en profiter. Pour en profiter, il faut concevoir et aménager des parcours doux dédiés, sécurisés pour des temps de loisirs. Pour le running féminin, cela passe par des parcours non excentrés donc non susceptibles de soucis d'insécurité. Les 3 hectares du centre-village après la sortie de la scandaleuse affaire immobilière du Villarey 1 et 2 doivent être une zone naturelle privilégiée pour des espaces calmes de ce type au milieu d'arbres notamment. Un membre de notre équipe sera désigné pour s'occuper particulièrement de cette priorité : vivre en plein air.
05/12/2019 : la vie en plein air
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