Denis Bonzy

C'est un sujet dont il n'est jamais question localement puisqu'il contrarie totalement la police de la pensée. Le PLUi repose sur un postulat : il faut densifier le péri-urbain pour faire face à la demande de logements. Mais dans l'agglomération grenobloise, il y a (chiffres officiels de l'INSEE), 17 700 logements actuellement vides, inoccupés. 17 700 logements proposés à la vente ou à la location et dont personne ne veut. Un chiffre record en permanente progression. Une vraie ville fantôme répartie pour 8 000 logements vides sur Grenoble et pour le reste principalement sur la première couronne de Grenoble. C'est un échec terrible dans la politique publique locale de l'habitat. 17 700 logements vides c'est à dire une capacité d'accueil de 50 000 habitants. Le PLUi repose sur une fuite en avant parce qu'aujourd'hui aucune autorité publique locale ne veut reconnaitre sa faillite devant l'abandon de quartiers entiers qui ne trouvent plus aucune attractivité. Tous les détails en cliquant sur le lien suivant : la ville fantôme.