8 démissions au sein de la municipalité sortante. Au sein même d'une équipe où les intéressés s'étaient choisis pour faire un collectif. Travailler ensemble dans l'entente et le respect de l'autre. 8 ont quitté : un record historique. Du jamais vu. Et quand j'entendais parfois les explications données, je doutais sur la possibilité de telles ou telles raisons ayant poussé à la démission. J'ai été davantage convaincu en avril 2018 avec les explications détaillées concernant des épisodes de clefs, de sms, de mails ... lors d'une démission à cette époque. Aujourd'hui, je regarde ces démissions avec un autre regard quand je constate les réactions provoquées par mon dernier recours au sujet de l'affaire immobilière Le Villarey 1 décidée par la municipalité sortante. Il y a une fièvre ambiante totalement irréelle. Dans ce recours reçu le 26 juillet par la mairie, je ne parle que de faits et de droit. Rien que des faits. Si les faits sont faux, il suffit de le dire. Si les faits sont justes, ils exigent des explications. Et face à ces faits, une avalanche de haines, de mentions fausses, d'accusations fantaisistes ... Sur le 1er recours, la municipalité sortante a été contrainte de reconnaitre sa faute. A constater la haine qu'elle me voue, cela a dû lui coûter. Sur le recours sur les permis modificatifs, reçus le 26 juillet, ils ont été balayés le jour même par le maire sortant. Pour réagir aussi vite, c'est que les arguments lui sont apparus totalement "folkloriques". Alors pourquoi s'énerver à ce point si des faits sont faux pour être balayés dans la journée même ?
Pour ma part, je ne participerai à aucune polémique. Je m'en tiens aux faits et au droit. Nous avons gagné une première étape avec le recours sur les permis initiaux. Le Villarey 1 mérite une double réponse. Démocratique, elle interviendra les 15 et 22 mars 2020 lors des élections municipales. Juridique, puisque les recours gracieux ont été écartés sans la moindre motivation, les recours contentieux seront engagés auprès du Tribunal Administratif au début de la seconde quinzaine d'août. Je ne démissionnerai pas. Je ne quitterai pas la défense de cette cause. Je n'arrêterai pas cette bataille qui est juste sur le droit comme sur le fond. Je suis libre. Attaché au village que j'aime. Ma contestation est menée avec calme et sérieux. Aujourd'hui comme demain.
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