Denis Bonzy

Je suis très surpris actuellement par la faiblesse de la mobilisation au sujet de la fermeture de Vencorex. Pendant des décennies, des élus locaux ont mobilisé une part considérable de leur énergie pour défendre le pole chimique du sud agglo et là d'un coup tout parait être une fatalité. 

La situation de Vencorex (Le Pont de Claix), c'est quoi ? C'est le drame d'un pays qui accepte dans l'indifférence générale la perte de souveraineté de pans industriels entiers et qui ensuite s'indigne quand les conséquences concrètes sont tirées de cette mondialisation fonctionnant d'abord sur des critères financiers. Le tournant pour Vencorex, il ne date pas de 2024. Il date de 2014 voire même bien avant. Que se passe-t-il à l'été 2014 ? Un groupe thaïlandais (PTT Global Chemical) prend 85 % du capital. Il y avait déjà eu l'étape du groupe suédois Perstorp.

Les contraintes sanitaires pèsent. Mais bien au-delà, des changements ont un lourd impact. Par la tenue de deux élections le même jour : régionales et départementales, les premières ont un effet locomotive incontestable sur les secondes. Pour les cantonales, c'est l'élection de tout ce qui fait défaut : peu d'électeurs : le taux de participation du présent est le taux d'abstention du passé. Pas de débat public. Ni sur les ondes ni dans des salles publiques locales.

C'est agréable de constater que des personnes ont encore le sens de l'échelle du temps. Merci à elles. Nous devons tant à toutes ces personnes qui ont défendu l'honneur et la liberté de notre pays. 

A deux mois des #departementales2021 : Rétrospective : Michel Couëtoux (1973 - 1989) : Michel Couëtoux est né en Loire-Atlantique. Ce sont ses soucis d'asthme qui font que des médecins l'envoient à Villard de Lans au lycée climatique alors nationalement réputé pour des soins de ce type. Il ne va plus quitter le Dauphiné. Universitaire, il s'engage dans le syndicalisme puis la politique (au PCF).