Les contraintes sanitaires pèsent. Mais bien au-delà, des changements ont un lourd impact. Par la tenue de deux élections le même jour : régionales et départementales, les premières ont un effet locomotive incontestable sur les secondes. Pour les cantonales, c'est l'élection de tout ce qui fait défaut : peu d'électeurs : le taux de participation du présent est le taux d'abstention du passé. Pas de débat public. Ni sur les ondes ni dans des salles publiques locales.
Pas de réunion publique. Pas de tract diffusé ou si peu. Parfois même pas de profession de foi diffusée ni de bulletin de vote. Dans ces conditions, comment être surpris par la reconduction mécanique des sortants ? L'élection devient une étape administrative. Et cette étape administrative n'échappe pas manifestement à des règlements de comptes divers. Les gauches locales se détestent. Hier, elles vivaient la compétition au 1er tour mais se rassemblaient au second avec d'ailleurs peu de pertes entre les deux tours. Aujourd'hui, tout est différent. Le second tour est vécu par elles comme la faculté de faire perdre l'autre composante supposée pourtant alliée a priori. Une autre époque au point de placer une liste LR en première position sur Le Pont de Claix, du jamais vu sur cette Commune de Thevier, Couëtoux et Blonde. Les temps changent...
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