Denis Bonzy

Hier, j'ai adressé aux entrepreneurs, commerçants et artisans de St Paul les axes prioritaires sur lesquels nous travaillons. D'abord, mes excuses auprès de ceux qui ont été involontairement oubliés. Le site Internet de la mairie est très mal fait sur ce point notamment avec des oublis notoires. J'ai complété mais je ne peux pas garantir que ce soit complet. J'ai constaté avec plaisir le nombre élevé de personnes engagées dans des activités d'entreprises, de commerces et d'artisanat. Il n'est pas possible de comprendre la charge d'être à son compte avec l'incertitude du chiffre d'affaires à réaliser sans avoir connu cette réalité. C'est un poids moral considérable. Ce poids doit être respecté. Il doit être honoré. Il faut donc rompre avec des habitudes trop développées. 1) Une entreprise doit vivre par ses marges. La règle de la course permanente au moins disant est une aberration totale. On constate d'ailleurs souvent des professionnels de la politique qui claquent notre argent par les fenêtres pour des sujets éphémères imposer ensuite à des entreprises des bas prix irréels. La marge bénéficiaire doit être respectée. Elle est la garantie des emplois actuels et à venir. La qualité a un prix. Ce prix doit être reconnu. 2) Il faut donner la priorité au local. Une Commune doit poser les conditions de marchés pour que les entreprises sur son territoire puissent compter sur des travaux de proximité. L'Etat doit lever les contraintes en la matière. Aujourd'hui, en France, il n'y a plus d'Etat. L'Etat se couche devant le moindre mouvement organisé. Ou il entretient le flou qui est le socle de la paralysie. Ses dysfonctionnements sont considérables. Dernièrement, quand j'ai vu le Préfet venir à St Paul pour l'inauguration de la salle des fêtes (Le Ruban ?), je pensais qu'il venait chercher l'arrêté de délégation de signatures du Villarey que la Préfecture n'arrive pas à retrouver en dépit des nombreuses demandes. Non, il venait couper un ruban ... C'est l'inversion des genres. Le contrôle de légalité est en panne mais l'image veut sauver les apparences. 3) Et enfin, il faut en finir avec la mentalité du "petit chef" qui est un boulet énorme pour entreprendre. Avec l'expérience, j'ai constaté que moins un élu avait eu ou a du pouvoir dans sa vie professionnelle personnelle plus il exerçait à fond la petite parcelle de pouvoir que lui donnait temporairement la vie publique. Cette mentalité du "petit chef" est un obstacle terrible. Il faut faciliter et non pas complexifier. Rendre de la Liberté. Faire confiance. Ce sont ces ruptures là qui sont indispensables.