Denis Bonzy

La crise sur la localisation de la salle multi-accueil pour les plus petits, c'est la démonstration de quoi : la crise du foncier public municipal. #stpauldevarces c'est une superficie de 1 969 hectares. La superficie des terrains disponibles pour des constructions c'est de l'ordre de 330 hectares. Sur 330 hectares disponibles, la municipalité est réduite à détruire la cour de verdure de l'école #lesepisdor en étant à la recherche de 1 200 m². Le foncier disponible à proximité pour le Villarey 1, c'était 3 hectares. 

La municipalité au pouvoir depuis 8 ans a-t-elle pensé à négocier une emprise de l'ordre de 5 000 m² dans le plan d'aménagement comme réserve foncière municipale pour des opérations à proximité de l'école ? NON. Non seulement, elle n'a pas préparé l'avenir mais elle a vendu du foncier public construit (maison Rochas). Jamais dans l'Histoire de la Commune, une municipalité n'a été aussi imprévoyante pour les besoins en foncier des investissements futurs !

Le dossier de la salle multi-accueil ne doit pas cacher, par le débat sur sa localisation, celui de sa capacité. En 2019 (derniers chiffres INSEE disponibles), St Paul c'est 2 247 habitants. 409 d'entre eux ont moins de 14 ans. 209 enfants de sexe masculin / 200 de sexe féminin. Quels locaux pour eux en dehors de l'école ? Quels équipements outdoor ? Et la capacité de 19 pour le multi-accueil est-elle adaptée ? En 2020, le pic des naissances pour des couples déjà localisés sur St Paul a été de 28 là où souvent la moyenne annuelle des naissances avait été de 17. Et ce chiffre c'est sans compter sur les nouveaux habitants arrivant sur la Commune avec des enfants en bas âges. Il faut anticiper ces réalités démographiques.

Mais la fin brutale de ce groupe de travail, fin décidée par la municipalité lors d'une réunion samedi 8 octobre, laisse craindre une obstination grave dans l'erreur entre la poussée démographique et les choix de capacités d'équipements publics.